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LA COOPÉRATION

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

A l'usine d'Indret, près de Nantes, on vient de terminer une puissante machine à vapeur. Les ouvriers s'apprêtent à l'embarquer, pour Saint-Nazaire. Ce fut un jour de fête pour Indret. A une heure, tous les ateliers étaient fermés, les maisons et les rues désertes. Hommes, femmes, enfants, tous avaient voulu voir la machine sortir de la halle de montage, descendre jusqu'à la Loire et passer sur le transport qui devait l'emporter... Enfin les deux battants de l'atelier s'écartèrent, et, de l'ombre du fond, on vit s'avancer l'énorme masse, lentement, lourdement, portée sur la plate forme roulante... Quand elle apparut à la lumière, luisante, grandiose et solide, une immense acclamation l'accueillit. Elle s'arrêta un moment comme pour prendre haleine et se laisser admi rer sous le grand soleil qui la faisait resplendir. Parmi les deux mille ouvriers de l'usine, il ne s'en trouvait pas un peut-être qui n'eût coopéré à ce beau travail, dans la mesure de son talent ou de ses forces. Mais ils avaient tra vaillé isolément, chacun de son côté, presque à tâtons, comme le soldat combat pendant la bataille, perdu dans la foule et le bruit, tirant droit devant lui sans rien apercevoir au-delà du coin où il se trouve. Maintenant ils la voyaient, leur machine, debout dans son ensemble, ajustée pièce à pièce. Et ils étaient fiers ! En un instant, elle fut entourée, saluée de joyeux rires et de cris de triomphe. Ils l'admiraient en connaisseurs, la flattaient de leurs grosses mains rugueuses, la caressaient, lui parlaient dans leur rude langage : « Comment ça va, ma vieille ? » Les fondeurs montraient avec orgueil les énormes hélices en bronze. « C'est nous qui les avons fondues », disaient-ils. Les forgerons répondaient : « Nous avons travaillé le fer, nous autres, et il y en a de notre sueur là-dedans ! » Et les chaudronniers, les riveurs célébraient non sans raison l'énorme réser voir, passé au minium. Si ceux-là vantaient le métal, les ingénieurs, les dessi nateurs, les ajusteurs se glorifiaient de la forme. Jusqu'à Jack qui disait en regardant ses mains : « Ah ! coquine, tu m'as valu de fières ampoules ! » Alphonse Daudet - Jack.

« 5.

Que disent les spécialistes, lesfondeurs,les forgerons, etc.

? 6. Qui se glorifie de sa forme? 7.

Que pensez-vous de cesouvriers et dessentiments qu'ils éprouvent ? 3. Réflexions sur la vie. 1.Puisque chacun de nous ne peut produiretout ce qui est nécessaire à sesbesoins, quedevons-nous faire ? 2.

En quoi consiste la coopérationdans une famille, une entreprise, une équipesportive, une troupede scouts ? 3.Qu'est-ce qu'unecoopérative deproduction? Quels sont ses avan tages ? Qu'est-ce qu'unecoopérative de consommation ? 4.

Quelles qualités suppose la coopération?Ne pas être égoïste, penser aux autres, être juste. 5.

A quoi les hommes de tous les pays pourraientcoopérerpour rendre tous les autres plus heureux ? (Suppressiondes guerres,maladies,famines,etc.) 4.Actions et problèmes. 1.

Des agriculteurs d'un village admirent une moissonneuse-batteuse. « Oui, oui, disent-ils, mais c'est trop cher.

» Que devraient-ils faire ? 2.

Des vignerons éprouvent de nombreuses difficultéspour fabriquer et vendreleurvin.

Que pourraient-ils faire ? 3. Le maîtreadécidé decréer unechorale.

François, qui n'a pas la voix très sûre, participe à tous les exercices.Nicole n'y assiste pas souvent.

Que lui dites-vous ? 4.

Les grandes du CM ont décidé d'organiser une fête scolaire.

Quelles difficutés devront-elles surmonter? Quelles qualités devront-ellesavoir ? 5.

Les camarades d'uneécole voisine, nous ayantenvoyé leur journal, nous décidons d'en rédiger et imprimer un.

Comment nous y prendre ? Qui choisirales textes, imprimera, illustrera,expédiera, etc.

? 5. Résolution. Coopérer,c'esttravailler avec d'autres à une même œuvre.

La coopéra tionrendra les hommes plusheureux.. »

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