Devoir de Philosophie

L'EMBELLISSEMENT DE LA CLASSE

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

1. Lecture. (Ce matin-là, le maître a fixé au tableau deux gravures, l'une représentant une salle de classe voici environ cent ans, l'autre une classe dans une école moderne. Puis, ayant donné aux élèves deux minutes pour les regarder, il leur a demandé d'écrire sur l'ardoise ce qui leur semblait « bien » et ce qu'ils jugeaient être « mal ». Ce que représentent ces gravures peut faire l'objet d'un récit ou de la lecture des textes ci-dessous.) La vieille école. Qu'elle était obscure, étroite et salle ! Le sol était en terre, poussiéreux l'été, boueux l'hiver, les murs ne portaient que des traces de chaux, et une seule fenêtre ne laissait entrer qu'une étroite bande de lumière. Les enfants étaient assis sur des bancs sans dossiers devant des tables noires à six places. Pas de tableau, aucune gravure, aucune carte. Comment on apprenait dans cette école, un grand historien, Ernest Lavisse, l'a écrit : « ... Les écoliers tenaient une planche sur leurs genoux, leur planche à écrire, percée en haut d'un petit trou où passait une ficelle qui la suspendait au mur, la classe finie... La discipline était sévère ; pour les petites fautes, on était puni par l'agenouillement simple ; pour les grandes par l'agenouillement avec une main levée portant une brique ou bien par des coups de baguette. » E. LAVISSE - Souvenirs d'enfance. Calmann-Lévy

Liens utiles