Meyrink (Gustav)

« rink emprunte l'idée fondamentale de l'Importance ilu principe féminin; è l'alchimie, celle de la réunio .n dans l'œuf philosophique des principes masculin et féminin, qui permet d'accomplir le Grand Œuvre.

4 Meyrink célèbre la ..

puissance du nom "• idée fami­ lière aux kabbalistes et qu'on trouve dans beauco~p de croyances magiques ou religieuses.

Entre le nom et la personne ou l'objet qu'il désigne, il existe une corres­ pon ance profonde : en prononçant le nom, on exerce une action occulte sur.

le nommé .

Les prêtres romains ét.aient les seuls è connaitre le nom sacré dè Rome , et ils l'ont si bien gardé que nous l'ignorons.

Ailleurs, on évoque les morts en répétant leur nom.

La poésie symbo· liste n'a pas ignoré ce thème, ainsi les vers de Mallarmé : " Ame au si clair foyer tremblante de m'asseoir -Pour revivre il suffit qu'à ta lèvre j'emprunte -Le souffle de mon nom murmuré tout un soir.

" Pour Meyrink, en répétant certains noms intérieurement jour et nuit, on introduit dans le sang une force •plrltuelle qui finit par transformer le corpe .

5 Aux dires des occultistes, Meyrink fut lul~même un m6dlum IIHéralre doué de pouvoirs paranormaux, innés ou acquis par l'étude et l'exercice du yoga.

L'obscurité même de ·son style est le gage de sa profondeur et de son sens caché, qu'il convient de retrouver au-dell du récit IIHéral.

Kafka a reconnu avoir subi l'influence de Meyrink.

Bien que le nazisme ait relégué ce demi-juif dans les ténèbres extérieures, .bien des points de sa mys­ tique, y compris une certaine conception de l'hér6dlté, ont pu se trouver aux squrces de l'idéologie hitlérienne.. »