A quoi bon travailler ?

« l'exercice de notre volonté.

L'homme au travail atteindra donc un degré de liberté bien supérieur à celui qui niera la conscience de l'autre en effet ce dernier est dépendant d'autrui pour acquérir sa liberté.

Cette théorie est introduite par Hegel .Le processus de libération contient deux médiations successives, il consiste à se faire reconnaitre comme conscience et de trouver en soi par introspection le "Je" universel. Cette libération permet au moi de passer d'un" Je" par essence à un véritable "Je" inscris dans le réel. Ainsi à la question posée nous pouvons apporter une réponse : le travail permet à l'homme d'acquérir sa liberté.

Le travail en plus de permettre la libération de l'homme lui donne une véritable identité.

En effet l'homme contrairement à n'importe quelle bête (différence qualitative) prévoit le travail qu'il va effectuer c'est à dire que il va se le représenter grâce à sa faculté de pensée.

C’est ce qu'explique Marx dans Le Capital lorsqu'il démontre l'impossibilité de faire une analogie entre l'abeille et l'architecte.

En effet le pire architecte sera toujours supérieur à l'abeille la plus habile car il imagine la maison dans sa tête avant de la réaliser.

Ainsi le travail n'est possible que pour l’homme, il est propre à l’homme, il demande l'intervention de la pensée .Cependant nous n'avons toujours pas d'explication à la souffrance que représente le travail pour l'homme dans notre premier partie, la situation sociale ne correspond pas à la définition réelle du travail.

En effet d'après les arguments de notre deuxième partie le travail permet à l'homme de se réaliser comme conscience, la cause de cette souffrance ne peut pas se trouver dans le travail lui -même.

La responsabilité de l'homme apparait clairement, apparait coupable plus précisément les relations entre les hommes.

Aucun homme ne peut subvenir à ses besoins seuls, les relations qu'ils nouent au sein de la société sont inévitables et entrainent cette aliénation de l'homme au travail alors que ce dernier initialement entraine tout le contraire d'une aliénation.

Cependant les hommes préfèrent généralement la satisfaction de leur désir et sont enclins à éviter le travail.

C'est la théorie de Freud.

Pour travailler il faut nécessairement nier ses désirs.

Cela relance notre question comment l'homme peut trouver quelque chose de bon au travail alors qu'il s'y retrouve confronté par obligation et préférerait se consacrer à satisfaire ses désirs.

Il est intéressant de se demander si l'homme ne sert pas à présent la technique.

En effet il est de moins en moins du domaine de la science-fiction de voir la technique ne plus être un moyen pour l'homme de subvenir à ses besoins mais de voir la technique se servir de l'homme et de son travail pour se garantir une indépendance.

Ainsi dans le film L'odyssée de l'espace de Kubrick le vaisseau qui réussit à lire sur les lèvres du passager réussit à se retourner contre ses propres concepteurs et déjouer le sort que les scientifiques lui réservaient.

Inis c'est la technique qui utiliserait le travail progressé. Le travail pose alors une question identitaire, en effet il se trouve à mi-chemin entre la culture et la nature. En effet d'un côté le travail est dicté par la nature et les besoins qu'elle a déterminé chez l'homme d'un autre que le travail libère l’homme de la contrainte naturelle, l’exemple le plus parlant rester la forme triangulaire qui n'existe pas dans la nature que les Egyptiens ont réussi à créer lors de la construction des Pyramides Enfin le travail aboutit souvent à un décalage entre ce qu'on veut obtenir et ce qu'on obtient réellement la philosophie apparait alors comme salvatrice et permet de déterminer le juste milieu entre nature et cultur. »