A quoi bon travailler ?
Publié le 29/03/2020
Extrait du document
Nous avons affaire à une contradiction. À quoi bon travailler si ce n’est pour un jour arrêter le travail malgré tous les efforts que nous y avons consacré ? Puisque nous voudrions obtenir tous nos désirs sans aucun effort et nous libérer de la monotonie de la vie et de ses tâches que nous faisons avec répétition et continuité. En effet, étymologiquement le travail signifie torture et souffrance, il peut donc paraître d’un premier abord comme néfaste est inutile. Néanmoins, ce travail permet grâce à son effort d’obtenir ce que nous souhaitons. Mais n’est-il pas plus vrai que l’homme travail quoi qu’il en soit pour repousser la déprime et l’angoisse de sa vie éphémère en luttant contre l’oisiveté qui ne donne aucun sens à cette vie ? Notre paresse tant souhaiter semble servir à donner un sens à notre travail .
Comment comprendre cette contradiction. Pourquoi les hommes désirent tant cette vie sans effort, sans travail, pourquoi ne l’abandonnent-ils pas pour une vie plus paresseuse et plus oisive afin de moins travailler ? Certes le travail est un moyen de gagner sa vie puisque cette société nous impose une certaine richesse pour pouvoir vivre et donc de subvenir à ses propres besoins et ceux de sa famille. Mais au-delà du fait que cette société nous impose cette certaine richesse pour pouvoir survivre, le travail ne serait pas plutôt un moyen de se détourner de notre état passager dans ce monde et notre ignorance de l’après. Ce travail tant critiqué pour son effort qu’il demande ne serait-il pas essentiel, bienfaiteur et indispensable pour la santé aussi bien psychologique et physique de l’homme. Ici, le problème et de comprendre la signification du travail pour les hommes ce qui nous permettra de comprendre également ces enjeux mais aussi son importance.
Pour ce faire nous verrons d’abord la nécessité du travail dans la vie humaine, puis nous nous demanderons si le travail et es réellement une souffrance ou si au contraire il est bienfaiteur.
«
requis de matérialiser et d’avoir conscience de ce que l’on conçoit
autrement dit le travail humain contrairement à celui de l’animal, qui lui le
fait purement instinctivement et mécaniquement pour remplir ses besoins
vitaux, celui de l’Homme requiert l’esprit humain qui met en collaboration
toutes nos facultés.
En effet « notre conscience se représente le but à
produire, notre imagination anticipe le produit fini, notre volonté se doit
d’être ferme pour parvenir au but et se donner les moyens d’y arriver,
notre attention tout comme notre concentration doivent être soutenus et
notre corps doit se discipliner pour accomplir les efforts nécessaires et
adéquat pour parvenir au but envisagé.
».
Donc l’homme travaille pour
remplir non seulement ses besoins vitaux, tout comme l’animal mais
également pour remplir d’autres besoins, plus superficiel comme le confort
ou une meilleure nourriture…etc.
Les hommes prennent donc conscience
qu’ils peuvent créer la plupart de leurs besoins.
Dans un premier lieu ces
besoins ont été créé de manière à assouvir le confort de l’homme mais,
l’enjeu économique si est vite intégré de par des échanges entre eux.
Par
conséquent le travail est vite devenu indispensable pour pouvoir être
rémunéré et donc s’acheter certains besoins vitaux où d’autres besoins
superficiels.
De nos jours le travail est primordial puisque on le réalise
dans le but d’avoir un salaire et de pouvoir subvenir à nos besoins car
aujourd’hui l'Homme ne crée plus lui-même ce dont il se sert.
Mais le
travail au-delà de sa nécessité est-il réellement une souffrance ou plutôt
est-il bienfaiteur ?
Dans la seconde partie nous montrerons les méfaits du travail et par la
suite nous le verrons comme une libération.
Dans la conception biblique le
travail est la punition du péché originel d’Adam et Ève, qui pour avoir
croquer le fruit défendu on a été exilé sur terre où ils durent travailler pour
retarder leur mort ( avec d’autres conditions pour la femme qui aura
également des douleurs durant l’accouchement et devra supporter la
domination masculine).
Dans cette croyance de travail est donc perçu
comme une punition pour les péchés commis et est vu comme un malheur
tomber sur les hommes.
Il a également une vision péjorative dans la
conception grecque, puisque de l’Antiquité il renvoyé à l’animalité donc à
la déshumanisation.
Ainsi comme Aristote nous l’explique, dès la
naissance certains hommes sont faits pour travailler et d’autres non.
Les
esclaves avait un corps robuste spécialement attribué pour le travail et
donc subvenir aux besoins de leur maître qui eux avaient un esprit fin et
ainsi été des hommes libres.
Par conséquent, à l’origine, que ce soit dans
la conception biblique ou la conception grec le travail était considéré
comme péjoratif, vu comme une punition du aux mauvaises actions des
hommes ou comme une déshumanisation puisqu’il était considéré comme
animal.
Pour l’exercice du travail de certains métiers, l’homme c’est pas
toujours satisfait de ce qu’il fait il peut être malheureux.
Comme Karl Marx
nous l’explique un ouvrier ne peux pas déployer libre énergie physique et.
»
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