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A quoi servent les lois?

Publié le 10/04/2013

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L’Homme est un être régis par des pulsions et des envies qu’il a besoin d’assouvir, il a donc toujours eut besoin d’un cadre pour vivre et prospérer en communauté. En réponse à ce problème la société semble avoir trouvé une solution, ce sont les lois. Depuis notre plus jeune âge nous apprenons que les lois permettent aux hommes de vivre en collectivité sans porter atteinte aux droits d’autrui et à leurs libertés. Toutefois ces lois ont toujours été controversées car elles ont un aspect contraignant lié à un système répressif  et pour certaines personnes elles semblent n’avoir aucun sens. Mais alors, à quoi servent les lois ? En effet nous pourrions nous demander si elles ont une réelle utilité pour la communauté ainsi que pour l’individu. Nous répondrons à cette question en trois parties. Dans un premier temps nous définirons la loi et rechercherons ses objectifs. Ensuite nous verrons que pour certains philosophes la loi n’a pas d’utilité et enfin nous découvrirons que pour d’autres elle semble naturelle, essentiel et donc utile.   Les lois existent depuis très longtemps et régissent les sociétés, mais que sont-elles réellement ? Nous allons donc tenté de les définir. Il semble d’abord tout naturel d’associer le mot loi au mot règle, en effet les lois sont des conventions, des codes qui règlent le comportement des hommes et créer un ordre social leur permettant soit disant de vivre au-dessus de toutes atrocité, violence ou inégalité, (à la conditions que ces lois admettent que les Hommes sont tous égaux, je fais ici référence entre autre à la...

« transgressées mais ceci entraine alors une sanction. Les lois permettent donc aux individus de vivre en communauté et de faire fonctionner un système, social, économique, moral, la société.

Comme je l'ai dit précédemment elles sont fondées sur le juste et l'injuste, elles ont alors pour objectif de rendre justice aux membres de la société et donc de leur donner une certaine liberté dans un cadre défini car aucun individu n'est censé pouvoir soumettre de quelque façon un Homme puisque c'est interdit.  Elles ont aussi pour but de donner une fonction à l'Homme puisqu'elle l'intègre dans la citoyenneté, de cette fonction découle un certain pouvoir à agir ou à ne pas agir.     Pour certains philosophes les lois n'ont aucune utilité puisqu'elles ne vont pas dans l'intérêt de l'individu.

Kant par exemple nous expose son idée sur la question dans Idées d'une histoire universelle du point de vue cosmopolitique.

En effet il nous explique que l'Homme à tendance à se regrouper car il se sent plus fort et pense alors à l'intérêt commun en créant des lois pour la communauté.

Mais il semble vouloir nous dire que l'Homme à tout faux car il a en au fond de lui une force naturelle avec des envies qui le pousse à un moment ou à un autre à s'isoler du groupe et à faire ce qu'il désir.

C'est alors que l'individu va pouvoir se sublimer, montrer toute son importance enrichir son esprit, développer toutes ces qualités, donner un vrai sens à sa vie et donc à l'existence en général.  Les lois communautaires n'ont alors plus aucuns sens, elles empêcheraient l'Homme de devenir un être intéressant en l'obligeant à être comme les autres et à ne jamais vouloir voir plus loin.

Il ne serait donc plus prêt à se surpasser, à grandir, à penser, à résister à la paresse bref à exister.  Caliclès, personnage de Platon dans Gorgia semble être du même avis.

En effet pour lui les lois empêche  l'individu d'assouvir ses passions en les réprimant, il voit les lois comme une sorte de dictat interdisant aux  Hommes intelligents de vivre leur vie pleinement.

Ils deviennent alors des esclaves parmi les esclaves et ne peuvent pas avoir le meilleur alors qu'ils le méritent.

Pour lui la société se divise en deux groupes, il y a les faibles et les forts et ils ne peuvent en aucun cas obtenir la même chose, les mêmes biens ou droits.

Comme les lois sont fondées sur l'égalité pour tous cela va totalement à l'opposé de ses idées et donc à  l'encontre de l'idée d'individualisme.

D'après ces deux textes les lois seraient alors totalement inutiles puisque fondées sur une. »

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