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Amour, amitié et utilité

Publié le 08/09/2013

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amour

L'amitié, autre nom de l'amour pour un Grec du ive siècle,

peut être totalement libre et pure recherche de valeur.

Il n'y a qu'un seul véritable objet d'amitié: le «premier

aimable«, le Bien transcendant.

amour

« Aimer, c'est vouloir le bien ·~t·U• L'amitié, autre nom de l'amour pour un Grec du ive siècle, peut être totalement libre et pure recherche de valeur.

Il n'y a qu'un seul véritable objet d'amitié: le «premier aimable», le Bien transcendant.

On peut aimer sans rien attendre C ,.

est le cas du rap­ port entre les tout petits enfants et leurs parents.

Au moment où ceux-ci manifestent à •Ce n'est pas en vue de quelque objet d'amitié que l'objet d'amitié est objet d'amitié.• Platon, Lysis leur progéniture la plus vive amitié, les enfants vont jusqu'à avoir de la haine envers leur père ou leur mère quand ceux-ci contra­ rient leurs désirs.

Les parents n'aiment donc pas leurs enfants pour l'amour qu 'ils leur don- nent, ils les aiment pour eux-mêmes, ils les aiment pour leur bien .

Il faut distinguer fins relatives et fins absolues 1 'amitié basée sur l'uti­ L lité est celle qui se forme le plus fréquem­ ment entre des personnes opposées car, quand on se trouve dépourvu d'une chose dont on a envie, on donne autre chose pour l'obtenir .

Mais l'at ­ traction des opposés entre eux est quelque chose d'accidentel.

Aimer l'utile, c'est aimer en vue de quelque chose, et cesser d'aimer quand on n'a plus besoin: ce n'est pas vraiment de l'amitié.

L'amitié ne veut que le Bien M ême sans besoin, il reste de la place pour l'amitié, ce qui ne serait pas le cas si l'amitié n'était qu'ami­ tié de ce qui nous est utile: la cause étant abo­ lie, ne pourrait plus exis­ ter la chose dont elle était la cause.

Il existe une amitié qui ne veut que le bien de l'autre, et non point sa posses­ sion à des fins utilitaires.

C'est pourquoi des hommes, en tous temps, ont vécu et sont morts pour leurs semblables.

«Quand on aime, on ne compte pas», dit la sagesse populaire.

Platon souscrirait volontiers à cette affirmation: l'amitié ne compte pas ce qu'elle donne ou ce qu'elle reçoit, elle recherche seulement le Bien.. »

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