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autrui

Publié le 28/01/2017

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AUTRUI I - AUTRUI, UN INSIDPENSABLE MIROIR 1: Les enfants sauvages Jean Itard - Mémoires sur les premiers développements de Victor de l?Aveyron Jean Itard un montré qu?un enfant qui vit des années sans contact avec ses semblables ne peut devenir véritablement humain. Il n?a pas de conscience de lui-même, il n?a pas d?hygiène, il ne fabrique rien. Pour qu?une conscience se développe, il est nécessaire qu?elle aie en face d?elle une autre conscience. Grâce à cette autre conscience, nous nous reconnaissons comme à la fois semblables et autres. Je me reconnais dans l?autre mais je vois aussi que je ne suis pas l?autre. Lacan, disciple de Freud, dit qu?il y a un passe du moi intéroceptif au moi spéculaire. Intéroceptif: je sens que j?existe Spéculaire: je me vois exister La conscience de soi ne se développe que grâce à la conscience de la conscience de l?autre. Hegel - Phénoménologie de l?esprit: la conscience de soi est structuré par la conscience de l?autre. 2: Le paradoxe de l?alter ego Descartes dit: comment pourrais-je savoir si l?autre a une conscience? Nous n?avons pas de preuve de l?existence de la conscience de l?autre. Si l?on pense que les autres ont une conscience, c?est par déduction. Merleau-Ponty - Phénoménologie de la perception: "Il y a deux modes d?être, et deux seulement. L?être en soi qui est celui des objets étalés dans le monde et l?être pour soi qui est celui de la conscience. Or, autrui serait devant moi un en soi et cependant il existe pour soi. Il exige donc de moi une opération contradictoire puisque je dois à la fois l...

« déterminée par la présence, même seulement imaginée, de ces mondes possibles. 3: La communication des consciences Il peut nous arriver, au contraire, d avoir l impression, avec certains autres, qu est possible une communication directe, intuitive, une compréhension qui se passe même de mots. III - LE CONFLIT DES CONSCIENCES 1: Le regard Sartre écrit, dans L Àtre et le Néant, que lorsque nous sommes regardés, nous sommes exposés, en quelque sorte sans défense: nous pouvons avoir l impression que la situation nous échappe. "Àtre regardé, c est se saisir comme objet inconnu, d appréciation inconnaissable, en particulier d appréciation de valeur." - Sartre, L Àtre et le Néant Àtre regardé c est être soumis à la liberté de jugement de l autre. Sous le regard de l autre se produit "une solidification, une aliénation de mes possibilités".

C est-à -dire je deviens ce que l autre fait de moi par son regard, incapable de le maîtriser.

Sous le regard de l autre, nous devenons esclaves, car nous sommes dépendants d une liberté qui n est pas la notre, car l autre me prive de ma liberté par ce qu il fait de moi par son regard.

Je n ai pas de prises sur ses valeurs. 2: "S il y a un Autre, (…) j ai une nature" Honte: La honte est un sentiment de gêne liée à l humiliation, perte de valeur aux yeux des autres.

Elle n est possible que par la présence de l autre, physique ou intégrée, qui peut juger nos gestes maladroits ou vulgaires.

C est le regard de l autre qui forge la réception des actions, et nous avons peur de l image qui peut nous être attribuée, seul souvenir que l autre gardera.

Fierté: La fierté c est le fait d éprouver avec joie et plaisir quant au fait d avoir de la valeur aux yeux des autres. Quel est la place de l autre dans ces deux sentiments? Bien que la honte semble relever d une relation intime de soi à soi, elle exige néanmoins pour exister le regard d autrui, autrement dit celui d un témoin, même absent ou imaginé.

La conscience de la honte ne peut pas naître du simple retour de la conscience sur elle-même.

C est certes bien de moi que j ai honte, mais de ce moi qui vient de faire un geste vulgaire sous les yeux d autrui, et qui devient, du même coup, prisonnier de sa vulgarité.

La honte comme la fierté révèlent qu on se reconnait dans le regard de l autre, qu on reconnait le bien fondé de son jugement: on accepte la nature que l autre nous inflige, on la reconnait comme juste, sinon nous n aurions pas honte. Que signifie: "S il y a Autre (…), j ai une nature, ma chute originelle c est l existence de l autre"? Sartre affirme, par ailleurs, que l homme n a pas de nature en lui-même, d essence, puisque Dieu est mort (perte de la foi).

mais c est l existence de l autre qui lui en confère une, lui faisait du même coup, perdre son innocence.

Avec le regard de l autre, je suis obligé de reconnaître ce que je suis, d en prendre connaissance, de le savoir. 3: Autrui, une double menace Autrui représente pour nous, par nature, une double menace.

D une part on peut être pris pour ce que l on n est pas, et d autre part, autrui peut nous considérer comme un moyen vers des fins que nous ignorons.

Cette double menace est la structure permanente de notre "être-pour-autrui-. Le pire que peut faire autrui c est de nous ignorer: nous désirons qu . »

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