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Autrui

Publié le 01/11/2014

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 Autrui (rencontre avec l’altérité : autre que moi, même que moi)   Présentation :   «Nous ne sommes pas seuls au monde.» Ce seul constat peut passer pour un truisme, mais il peut également servir d’introduction à l’une des problématiques les plus complexes du monde contemporain, c’est à dire : l’altérité. L’originalité de l’autre que moi est abordée de manière brutale par Hegel avec sa fameuse dialectique du maitre et de l’esclave. Si autrui n’a pas été problématisé dans la philosophie classique, c’est parce que la présence des autres était évidente et ne posait pas plus de difficulté que celle des objets. Ainsi, le cogito de Descartes n’est pas l’expérience du solipsisme puisque autrui est contenu sans être explicite (étant donné que la pensée est universelle). l’enjeu d’une rencontre est la reconnaissance de soi pour l’autre. Cette reconnaissance peut prendre des figures ou des formes différentes telles que le conflit, l’apparence, ou la sympathie.   Le conflit (dialectique du maitre et de l’esclave) :    La dialectique (chez Hegel) est la théorie du renversement, c’est à dire de la négation de la négation. Il s’agit de montrer comment l’esprit au cours de son histoire peut s’i...

« rencontre de deux consciences.

Toute rencontre ne commence jamais par l'amour ou l'amitié, mais par le conflit.

Toute conscience ne peut se poser qu'en s'opposant à une autre conscience et chacune tend à la négation de l'autre.

L'identité de chaque conscience dépend de cette opposition.

A ce stade, préliminaire du conflit, ces deux consciences ne sont pas faites pour s'entendre mais pour se jauger, c'est à dire s'évaluer. Parce qu'elles sont enracinées dans l'être de la vie, elles ne peuvent en rester à ce face à face, c'est à dire ces deux formes abstraites de conscience de soi.

Il y aura donc un combat dont l'issue est réglée par le «spectre de la mort», c'est à dire l'épreuve de force de la vie.

Il y aura donc un vainqueur et un vaincu.

Le vainqueur est celui qui a su placer sa liberté au dessus de la vie, alors que le vaincu a préféré la vie à sa liberté.

Le vainqueur est donc reconnu comme le maitre et le vaincu comme l'esclave.

La vie de ce dernier est régie par une triple servitude : à l'égard du maitre, à l'égard du travail, et à l'égard de lui-même.

Le maitre, quant à lui, jouit des produits du travail de son esclave est du même coup le monde n'offre plus aucune résistance au maitre puisque l'esclave sert d'intermédiaire et est donc l'objet de son désir immédiat.

Mais, par son travail, l'esclave devient de plus en plus fort, malin, ingénieux et se libère peu à peu de ses chaines car en formant les objets il se forme lui même.

De son côté, le maitre devient de plus en plus dépendant de son esclave parce qu'il a sombré dans l'oisiveté.

Ce moment ou chaque conscience dépend dans son for intérieur de la conscience de l'autre correspond au moment de mêmeté et brise la relation de maitrise et de servitude. Première déduction : toute conscience ne peut être elle même non par soi mais par l'autre. Seconde déduction :  le travail contribue à la libération de l'homme. Troisième déduction : le travail est l'apprentissage de la patience, du désir réfréné et de la disparition retardée.     L'apparence (Sartre) :    Si le concept de reconnaissance est au centre de l'analyse de Sartre, en revanche il change de signification.

Si pour Hegel autrui est un moyen qui permet d'accéder à le conscience de soi, pour Sartre il est le plus souvent un obstacle.

Un objet est définit par les conditions d'apparition qui le manifestent.

Il n'y a pas d'opposition entre. »

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