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autrui est-il mon semblable (l'autre) ?

Publié le 09/07/2005

Extrait du document

Qui dit semblable dit la reconnaissance d'une identité et l'affirmation d'une parenté avec tous le sentiments que cela implique. Autrui est mon semblable car il partage des sentiments identiques. En l'autre je me retrouve à travers la sensibilité, les émotions, etc. Le terme semblable s'apparente au terme "prochain" et considère alors une fraternité avec autrui. La sympathie apparaît comme la première des vertus sociales. C'est l'attrait spontané qu'une personne éprouve pour une autre. Elle n'est possible que si je reconnais en autrui des qualités, je lui reconnaît une certaine valeur. D'après l'analyse de la sympathie par Rousseau et d'après l'étymologie, la sympathie est la participation à la souffrance de l'autre, c'est de la compassion. Cela traduit un certain rapprochement vers autrui qui peut se traduire aussi par une fraternité. Il va y avoir une certaine proximité avec l'autre, on se met dans la peau d'autrui, on s'identifie à lui, ce qui revient à la notion d'être semblable.

Autrui ne ressemble-t-il absolument ? Le raisonnement par analogie n'est-il pas trompeur ? Dire d'autrui est semblable à moi, est-ce dire qu'il me ressemble ? Autrui n'est-il pas une altérité radicale, une irréductible individualité ?