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BEL AMI, Guy de MAUPASSANT Retour au pays natal Deuxième partie, chapitre 1 Depuis « C'étaient deux paysans… » à « … elle qui ne rêvait pas d'ordinaire ? »

Publié le 16/01/2011

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 Guy de Maupassant (1850-1893) est né au château de Miromesnil, puis il grandit principalement à Etretat, en Normandie. Ecrivain du mouvement réaliste, il fait souvent référence à sa terre natale dans ses œuvres comme le roman Pierre et Jean qui se déroule au Havre ou la nouvelle Le Horla. Son roman Bel-Ami, publié en 1885, raconte l’irrésistible ascension parisienne de Georges Duroy, un jeune homme originaire de Normandie. Dans cet extrait, Duroy vient d’épouser Madeleine Forestier et l’emmène en voyage de noce chez ses parents à Canteleu, près de Rouen. Maupassant y raconte le retour aux sources de Duroy et décrit les mœurs du monde rural, complètements opposés à ceux du monde parisien.

      C’est l’occasion de voir comment Duroy vit ce retour au pays natal.

      Nous analyserons d’abord les sentiments éprouvés par Duroy, puis nous étudierons comment Maupassant délivre sa vision négative du monde rural. Enfin, nous examinerons la tension qui existe entre les deux figures féminines majeures de l’extrait.

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« peine des champs qui a travaillé dès l'enfance » détail réaliste : « une casquette à la mode de Rouen, en soie noire, très haute, pareille à celle desmarchands de bœufs » 2- La description des mœurs champ lexical de la campagne : « campagne », « campagnard », « masures de fermes », « en argile », « dechaume » anaphore et parallélisme : « On arrivait au village, un petit village en bordure sur la route, formé de dixmaisons de chaque côté, maisons de bourg et masures de fermes, les unes en briques, les autres en argile, celles-cicoiffées de chaume et celles-là d'ardoise.

» Maupassant insiste sur la petitesse et la simplicité avec les énumérations : « une pièce froide, carrelée,toute blanche, avec ses murs peints à la chaux et son lit aux rideaux de coton » évocation des coutumes locales : - lieu pittoresque « à la mode ancienne », « maisons de bourg et masures de fermes, les unes enbriques, les autres en argile, celles-ci coiffées de chaume et celles-là d'ardoise » - le « long déjeuner de paysans » qui semble interminable (( utilisation de l'imparfait « lâchait », «connaissait », « riait »…), plats typiques de la gastronomie normande « une andouille », « le cidre » opposition belle-mère/belle-fille : la mère Duroy voit Madeleine comme « une traînée » faignante ; mmeDuroy voulait pour belle-fille une « grosse et fraîche fermière, rouge comme une pomme et ronde comme une jumentpoulinière » ( comparaison au monde rural, référence à la santé (« fraîche »), il faut qu'elle soit forte pour travailleret pour la maternité (« jument poulinière ») mentalité brute des campagnards 3- Un monde dominé par le mauvais goût et la vulgarité utilisation d'adjectifs péjoratifs « à la mode ancienne », « mal assortis », « désolant », « images coloriées »,« long déjeuner de paysans » antithèse qui donne une impression de mélange « une andouille après un gigot, une omelette aprèsl'andouille » comparaison péjorative « pareille à celle des marchands de bœufs » description de la décoration intérieure « Un crucifix au-dessus d'un bénitier, et deux images coloriéesreprésentant Paul et Virginie sous un palmier bleu et Napoléon Ier sur un cheval jaune, ornaient seuls cetappartement propre et désolant » ( côté fleur bleue (« Paul et Virginie »), héroïque (« Napoléon Ier »), verbeironique (« ornaient ») vulgarité du père Duroy : il est réduit au boire et au manger ( champ lexical de la boisson « tout imbibé parune gaieté de cidre doux et d'alcool », « mis en joie par le cidre et quelques verres de vin » ; il a une attitudebrutal, il presse les autre pour manger « criait », « en tapant du poing », « Allons, allons » ; admiration de l'avaredevant la réussite de son fils qui a épouser une femme riche « Le père poussa un léger sifflement d'admiration et neput que murmurer : " Bougre ! " tant il fut ému par la somme.

» ; sa vulgarité se traduit pas les jurons « Bougre ! »et le « sifflement » ; il a un discours indécent « lâchait le robinet de ses plaisanteries de choix, celles qu'il réservaitpour les grandes fêtes, histoires grivoises et malpropres arrivées à ses amis, affirmait-il » repas de mauvais goût : « Ce fut un long déjeuner de paysans avec une suite de plats mal assortis, uneandouille après un gigot, une omelette après l'andouille… » énumération de plats, phrase très longue qui mime lerepas ( impression de lourdeur ; les paysans se bâfrent, l'ordre du repas n'est pas respecté « mal assortis »,répétition de « après » III/ La tension entre deux femmes majeures : belle mère/belle fille. »

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