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Hauchecorne Naomi Dissertation de philosophie TES3 Peut-on désirer l'inconscience ?

Publié le 03/01/2017

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Hauchecorne Naomi Dissertation de philosophie TES3 Peut-on désirer l'inconscience ? «  L'interprétation des rêves est la voie royale de la connaissance de l'inconscient. » Sigmund Freud (1856-1939). En effet l'interprétation des rêves est « la voie royale » comme le dit Freud car durant notre sommeil notre conscience est moins forte et mois vigilante, notre désir peut donc lui se manifester plus facilement même en se « déguisant » . Toujours pour Freud le rêve est la principale manifestation de l'inconscient, on peut dire qu'il est l'expression d'un désir censuré et refoulé. Mais l'inconscience ne se manifeste pas seulement pendant notre sommeil et lorsque nous sommes en train de rêver. Nous pouvons manifester un état d'inconscience dans bien d'autres situations. L'état d'inconscience est donc cet état de celui qui ne prête aucune attention à la réalité et aux conséquences de ses actes, on peut parler d'un individu irresponsable en ce sens. A l'inverse la conscience est donc le propre de l'homme, cela paraît donc difficile de voir comment un homme pourrait désirer l'inconscience. Désirer une forme d'inconscience reviendrait à désirer ne plus être vraiment un homme ou surtout ne plus se comporter comme tel. Pouvons nous parfois désirer ne pas savoir, ne pas être conscient ? Dans ce cas la ne peut-on pas alors désirer l'inconscience ? Si nous le pouvons, ce désir est-il légitime ou à condamner ? Nous allons donc voir dans un premier temps qu'il est possible et légitime de désirer l'inconscience, et dans un second temps à l'inverse, qu'il n'est pas « bon » de désirer l'inconscience. Étymologiquement, le terme de « conscience » vient de « cum » qui signifie avec et « scicenta » , savoir. Être conscient de ce que l'on fait c'est agir en sachant ce que l'on fait. Mais cette conscience de ses actions, de ce que l...

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« manière il se protège du monde extérieur et explore son inconscience, à partir de ce moment là il peut donc commencer à désirer des choses qui ne relèvent pas de la réalité, comme des sortes de « rêves ».

Les enfants, par exemple, sont les êtres les plus confrontés à ces situations.

Puisqu'en effet lorsque nous sommes enfants nous ne réfléchissons pas aux conséquences de nos paroles et de nos actes, on a donc une conduite jugé inconsciente et irresponsable.

Mais malheureusement l'Homme n'a accès qu'a ses pensées conscientes, celles ci étant seulement le reflet de nos pensées inconscientes qui elles sont beaucoup plus nombreuses.

Ces pensées inconscientes ne cessent jamais d'exister à l'intérieur de nous et ne cessent d'avoir des effets, elles ne sont justes pas conscientes à certains moments.

Ainsi seuls les souvenirs ( qui sont des formes de notre inconscience ) qui sont utiles et qui ont un liens avec l'action qui se déroule « arrivent » d'une certaine manière à notre conscience.

Tout souvenir ou toutes représentations inconscientes peut remonter à la conscience lorsqu'il présente un intérêt ou un lien avec l'action qui se réalise.

Par exemple, si nous parlons avec une personne que nous n'avons pas vu depuis très longtemps il peut arriver qu'à ce moment précis nous nous rappelons de choses, des souvenirs, qui sont en liens ( proches ou non ) avec cet individu.

Ces pensées ne nous seraient jamais revenus à la conscience si nous n'avions pas revu cette personne.

Nous avons donc une inconscience bien plus grande que notre conscience, qui peut donc refoulé des souvenirs vécus mais pas seulement.

Il peut également censurer nos pulsions.

« La conscience est la conséquence de renoncement aux pulsions » Freud.

En effet l'inconscience est souvent réprimée car elle constitue une partie de nous que l'on a censuré et qu'on ne connaît pas forcément.

De nos jours, la société nous apprends ce qui est mal et bien, correct ou incorrect.

D'une certaine manière ça nous pose des barrières à nos véritables désirs sans que l'on s'en rende compte, notre inconscient enfouie et censure donc ces désirs et pulsions car ils sont peut-être mal vus ou incorrects aux yeux de notre société actuelle.

Par exemple si une personne quelconque a toujours eu des désirs ou des fantasmes qui sont mal vus par les autres, elle va avoir tendance à les refouler à l’intérieur d'elle et commencer à les effacer de sa conscience mais ces désirs vont continuer d'exister dans l'inconscience de cette personne.

L'inconscience est donc extrêmement complexe et si on comprends nos désirs inconscients on peut s'en servir dans notre vie quotidienne, l'explorer peut ici se montrer très bénéfique.

Mais elle le serait moins si nous pourrions avoir accès à tous nos pensées et désirs inconscients car nous nous remettrons sans cesse en questions ce qui engendrait un manque d'action, de spontanéité.

L'inconscient est donc quelque chose qui a une influence sur nous sans que consciemment nous pussions y accéder.

Nous avons vus que cette inconscience peut être bénéfique à tous et que nous pouvons la désirer mais cette inconscience peut également être interprété comme solution de facilité pour rassurer notre esprit face à un acte inattendu et un manque d'explications, ainsi que comme une partie « mauvaise » et obscure de notre conscience que nous ne maîtrisons pas.. »

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