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Ce qui réussit est-il toujours ce qui est juste ? Ce qui est juste, est-ce toujours ce qui réussit ?

Publié le 08/10/2013

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Si nous observons notre monde, il est clair que c'est l'efficacité qui mène le jeu. Sans parler du mythe et du culte du self-made-man milliardaire - Bill Gates, par exemple -, on admet que beaucoup de moyens sont bons pour arriver à une fin, au prix d'injustices. Mais cette position n'est pas celle de celui qui a vraiment réfléchi à la possible compatibilité de la justice et de l'efficacité.

« CORRIGÉ 15 • Organisation du plan 1.

Il semble difficile de concilier la justice et l'efficacité.

La première fait appel à une notion morale, à la dignité humaine; la seconde n'en appelle qu'au pragmatisme et ne s'inquiète ni du bien ni du mal.

2.

Mais l'efficacité ne suffit pas à définir l'homme.

Son horizon est celui de la justice, non d'une justice abstraite, mais d'une justice équitable qui pose comme valeur essentielle la dignité de l'homme.

CORRIGÉ [Dissertation rédigée] [Introduction] On distingue traditionnellement : la justice commutative, celle qui réclame l'égalité des termes de l'échange (dans un contrat par exemple); la justice distributive, qui rétribue équitablement; la justice répressive, qui proportionne les sanctions à la gravité de la faute.

La notion de justice est équivoque car elle désigne à la fois une institution avec ses règles - dont le garde des Sceaux, en France, est garant -et l'idée morale d'éga­ lité pour tous devant la loi.

Une loi juste peut-elle aller de pair avec la notion d'efficacité? La jus­ tice, symbolisée par la balance, peut-elle restreindre sa définition à l'effi­ cacité de son action ? [I.

Justice et efficacité] Le mot justice vient du latin jus qui veut dire le « droit », et renvoie ainsi au respect du droit : judiciairement parlant et moralement parlant.

Pour être efficace, la justice devrait pouvoir s'accomplir sans frein, allant jusqu'à faire abstraction de ses conséquences.

Cela suppose que la justice en soi existe, qu'on la connaît, et que la justice judiciaire corres­ ponde à la justice du for intérieur, de la conscience.

Sinon, cette efficacité de la justice devient inefficace et injuste ! Être efficace, c'est produire, c'est être opérationnel, c'est réussir.

L' ef­ ficacité, aujourd'hui, est souvent synonyme d'oubli des personnes.

Au nom de l'efficacité économique, on n'hésite pas à licencier, à délocaliser, à faire travailler -dans certains pays -les enfants.

Comment, alors, la justice et l'efficacité peuvent-elles coexister, se coordonner? Le droit est ce qui est idéalement possible.

Certes, un étudiant en droit 183. »

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