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Clément Ader

Publié le 22/02/2012

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Dans le mémorial de l'Aviation, dans l'histoire générale même des précurseurs, il n'est pas de plus grand nom que celui de Clément Ader. Né dans la petite ville de Muret, voisine de Toulouse, le 2 avril 1841, il fut d'abord conducteur des Ponts et Chaussées et participa vers 1862 à la construction de la voie ferrée Toulouse-Bayonne. Mais le démon de l'invention mécanique soufflait depuis longtemps en lui, et très vite il tournera toutes ses forces vers un seul but : le vol mécanique, le vol grâce à un appareil dont il serait tout ensemble l'inventeur, le constructeur, l'expérimentateur. Il y faut beaucoup d'argent. Ader abandonne l'administration, vient à Paris en 1876. Mécanicien de génie, technicien obstiné, il va gagner une fortune considérable dans les applications de l'électricité. Il perfectionne le téléphone, construit le fameux "poste Ader", invente le théâtrophone, établit le premier réseau téléphonique de la capitale en 1880. Puis, volontairement, avec méthode et avec joie, il engloutira toute sa fortune dans l'aviation. Il transforme son jardin de Passy en parc d'étude, volière et laboratoire. Il reprend les recherches d'un grand devancier, Mouillard, sur le vol des oiseaux. Il observe, dessine, médite. Le vol des oiseaux, le mouvement des feuilles de sycomore ou des aiguilles de pin dans le vent, voilà Oe qui le passionne. Il observe les cigognes en Alsace, les vautours en Afrique. Comme Léonard de Vinci, il cherche surtout à ravir le secret de la chauve-souris. Il étudie la courbe qui permet aux oiseaux et aux feuilles de s'appuyer sur l'air et qu'il nomme "la courbe universelle de sustension".

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