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comment définir le vivant ?

Publié le 05/05/2013

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Comment définir le vivant ? En première approche, tout vivant est déterminé par le fait qu'il possède la propriété d'être vivant c'est-à-dire d'être en vie. Mais un problème se pose : Qu'est-ce que la vie ? En effet, reconnaître la présence de la vie dans le vivant paraît aisé pour tout le monde mais il est compliqué de déterminer ce qui fait qu'un organisme est vivant. Ainsi, distinguer un cadavre d'un corps vivant, reconnaître qu'une plante a de la vie parce qu'elle se nourrit, c'est évident. Mais, ce n'est pas encore se former une idée claire, distincte et déterminée de ce qu'est la vie. C'est pourquoi Locke remarque que cette clarté faisait défaut chez tous ceux qui usent d'un mot aussi connu que celui de vie, dans essai philosophique concernant l'entendement humain. Pour Aristote, on ne peut parler de vie qu'en relation avec ce qu'il nomme l'âme et qu'il conçoit comme un principe d'animation. Pour cela, il donne pour exemple une plante ; il y a vie dans la plante parce qu'elle possède une âme nutritive et sensitive dont ne dispose pas la pierre. Le vivant, c'est ce qui n'est pas mort. Et à partir de cette évidence, on se pose la question suivante : Peut-on produire du vivant à partir de l'inerte, fabriquer du vivant ? Exemples : Collodi,Pinocchio Mary Shelly, Frankenstein. Fabriquer des organismes vivants complexes comme on construit des machines automates demeure à bien des égards, une chimère. Alors, peut-on assimiler un organisme vivant à une machine ? Kant explique que le vivant, était une machine singulière dans la mesure où il est capable de se reproduire lui-même, de se produire lui-même, de se réparer, de s'autoréguler. Mais, une machine qui se dérègle ne se répa...

« Alors, peut­on assimiler un organisme vivant à une machine   ? Kant explique que le vivant,  était une machine singuli ère dans la mesure o ù il est capable de   se reproduire lui­m ême, de se produire lui­m ême, de se r éparer, de s’autor éguler. Mais, une machine qui se d érègle ne se r épare pas toute seule, il faut l’intervention du   r éparateur   ; avec l’organisme vivant, le r établissement est souvent le fait de l’organisme lui­ m ême. Des analogies se retrouvent cependant entre la machine et le vivant  à partir surtout de   certaines m étaphores   : Exemple   : le d éveloppement de l’ordinateur a permis de distinguer un vocabulaire, un   ensemble de termes traditionnellement rattach és au vivant   ; le microprocesseur de l’ordinateur   est souvent la m émoire de l’homme   : comparaison du microprocesseur au cerveau d’une   machine. En effet, les circuits qui composent un ordinateur et qui permettent  à l’information de circuler et   d’ être conserv é e ne sont pas sans faire penser au processus de transmission et de   conservation des savoirs chez un  être vivant m ême si cette analogie ne fait que rapprocher   deux natures diff érentes,  à savoir,  le cerveau et la machine, le vivant et la machine.  Alors, peut­on r éduire le vivant, donc le biologique au physico­chimique   ? Il est vrai que la rigueur  à laquelle les sciences de la mati ère, comme la physique et la chimie   sont parvenues, notamment gr âce au recours  à la m éthode exp érimentale leur a conf éré un   prestige si grand qu’on a pu les consid érer comme des mod èles pour l’ étude du vivant. Mais, on peut objecter  à ce r éductionnisme l’id ée que se d éploient dans le vivant des   processus sp écifiques, dont les seules lois de la physique et de la chimie ne sauraient rendre   compte. Comment expliquer l’origine et l’ évolution du vivant   ? Comment expliquer l’ émergence du vivant   ? Si l’on pose qu’il y a un ordre sp écifique du vivant, alors tout vivant ne devrait provenir que de   la mati ère vivante.. »

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