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Comment trouver les meilleures lois ?

Publié le 07/10/2018

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Le même problème s’applique au dirigeant. Non seulement il peut ne pas être juste, mais le fait d’être au pouvoir lui donne plus d’occasions et de tentations de ne pas l’être. Comme le remarque Hobbes, le fait d’avoir du pouvoir est le désir majeur des hommes, car ils pourront ainsi satisfaire leurs désirs. Donc, en se donnant les moyens d’être appliquée, la justice s’éloigne d’elle-même. On se trouve face à une impasse : la justice a besoin de la loi, mais le pouvoir de faire des lois rend injuste. Comment résoudre cette difficulté ?

On appelle « droit naturel » une prérogative de comportement attachée à tout individu vivant en société et que le pouvoir en place est justement toujours censé protéger et appliquer. C’est même pour cela que la société et les lois ont été mises en place. Il s’appelle « naturel » parce qu’il faut une référence extérieure et supérieure à la loi civile pour juger si une loi civile est juste ou non, et parce que cela tient à des éléments qui définissent l’essence et la nature de l’homme. Si ces droits ne sont pas permis ni concrètement réalisés, il n’y a pas d’intérêt humain à vivre sous un tel pouvoir.

« b.

Som mes-nous égaux de vant la loi ? Le même probl ème s'applique au dirigeant.

Non seulement il peut ne pas être ju ste, mais le fait d'ê tre au pouv oir lui donne plus d'occa sions et de tent ations de ne pas l'être.

Comme le remar que Ho bbes, le fait d'a voir du pouv oir est le désir majeur des hom mes, car ils pou rront ainsi satisfair e leur s désir s.

Donc, en se don­ nant les moyens d'être appliq uée, la justice s'éloigne d'elle-même.

On se tro uve fa ce à une impasse : la justice a beso in de la loi, mais le pouv oir de faire des lois re nd injus te.

Comment résoudre cette difficul té? de la loi a.

La volonté génér ale On peut résoudre cette difficul té en consid érant ce qu'est la loi.

Pour que la loi soit vraiment en accor d avec son principe, il fa ut mettr e en place une situation qui gara ntisse son exige nce d'égalité générale.

Elle ne doi t pas défendr e des intér êts par ticulier s.

Po ur cela, on ne devrait pas scinder la socié té en deu x enti tés : ceux qui détiennen t le pouv oir de faire la loi et ceux qui se contentent de la respec ter.

La solution idéale cons iste à considér er que l'on se dessaisit de son droit de natur e, non pas au profit d'une autorité désignée pour cela, mais en fave ur d'une instance créée par l'ensem ble de ceux qui opère nt ce dessaisisse ment.

L'autorité souve­ ra ine est alor s de même nature que le peu ple cons titué en volonté générale, selon le principe proposé par Roussea u.

b.

Conséq uence Dans ce cas, en effet, la loi émane de la col lectivité qui se consid ère comme telle et s'applique à cette même collectivité.

Les intér êts préfére ntiels ou par ticulier s ne pe uvent s'expri mer si chacun se consid ère, en tant qu'il décide de la loi, comme membr e frac tionné de la vo lonté générale, et non comme individu ayant des inté­ rêts à dé fendr e con tre ceux des autr es.

Si la pratique est ainsi instituée, chacun va acquérir progressiv ement la compr éhension de l'intér êt général et s'amélior er indi­ vid uellement sur le plan moral.

des droits naturels a.

Exem ple On doit aussi consid érer à quoi est soumis le pouv oir.

Il a en effet une fonction à re mp lir, no tam ment assurer la sécu rité.

Donc, si le pouv oir demande à qu elqu'un de se donner la mor t, ce dernier n'a pas à le faire, car c'es t ju stement pour sauver. »

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