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Croire et Savoir

Publié le 02/04/2022

Extrait du document

« Toute vérité est une assertion.

Elle est la présence d’un fait tout d’abord, réelle, dans le monde, en dehors de ce que nous pouvons en penser, de ce que nous pouvons connaître, et puis en second lieu, il arrive que cette vérité soit conçue, connue par nous, et elle devient alors une affirmation dans nos esprits. La vérité est l’existence actuelle, entendons réelle, c'est-à-dire qui existe hors de l’esprit, fût-ce-t-elle doutée ou ignorée, en dehors donc de nos acceptions, des considérations que nous avons quant aux réalités du monde. Le but de la vie, comme le soutenait Platon, que ce soit à l’échelle individuelle ou à l’échelle de l’humanité, est de mettre la main sur ces vérités, d’en avoir une conscience de se les approprier, de les faire siennes ; c’est la poursuite de la connaissance, la recherche de cette vérité.

L’attirance à l'instruction est en effet intrinsèque de l’humain, elle contribue à son essence.

Pour cette raison, il va de soi qu’il est nécessaire de se questionner quant aux diverses façons d’y accéder, pour tenter de connaître ce qu’est justement le fait de connaître. De fait, entre l’existence effective de la vérité, et sa présence, son expression dans notre esprit (ce que nous nommerons le fait de connaître), il y a un processus qui s’élabore, différents moyens peuvent être employés.

Ainsi pour connaître, nous pouvons croire ; ou nous pouvons encore utiliser le savoir dans le but d’atteindre la connaissance. Ces deux termes (croire et savoir) tournent autour de la conception et de la détermination de ce qui est juste (pris dans son sens de “exact”), ils ont tous deux pour objet de produire ce que nous tiendrons pour exact. Croire, c’est tenir pour vrai un énoncé en dehors de toute démonstration empirique ou raisonnable. Le fait de savoir, suppose en plus de pouvoir détenir les arguments qui ont permis de tirer la conclusion, de comprendre le procédé qui a mené à admettre ce que l’on tient finalement pour vrai. Ainsi ces deux termes, contrairement à ce qui pourrait être supposé, en dépit de la conception que nous pouvons nous en faire, ne s’opposent pas quant à leurs fonds, c'est-à-dire quant à ce qui est cru ou su, mais ils se trouvent en contradiction par le processus qui permet d’arriver -ou de l’espérer- à la vérité, qui conduit à apprécier une information comme étant vraie. Nous partons donc de l’affirmation suivante : la vérité est la réalité, existante en indépendance de nous.

Les connaissances sont l’établissement de ces réalités dans nos 1. »

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