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Dans Antigone Anouilh fait dire à l'un de ces personnage : «  et puis surtout, se reposant, la tragédie, parce qu'on sait qu'il y a plus d'espoir ; qu'on est pris, enfin pris comme un rat, avec tout le ciel sur son dos, et qu'on a plus qu'à crier – pas à gémir, non, pas à se plaindre – à gueuler à pleine voix ce qu'on avait à dire, qu'on avait jamais dit et qu'on ne savait même pas encore, et pour rien, pour se le dire à soi, pour apprendre . » Cette définition de la tragédie peut-elle

Publié le 23/07/2012

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antigone

Malgré les points communs, il persiste tout de même des différences entre ces deux pièces tragiques. Tout d’abord ce passage de la citation d’Anouilh, « – a gueuler à pleine voix ce qu’on avait à dire, qu’on avait jamais dit et qu’on ne savait même pas encore, et pour rien, pour se le dire à soi, pour apprendre « sera démontré par la parole chez Racine. Dans un premier temps, dans le ver 527, il est question de parole avec le verbe poursuivre et informer .Ces verbes sont accompagnés de l’auxiliaire modal «  il faut «, il s’agit donc d’une obligation impersonnelle qui semble extérieurs à Hippolyte. « Il faut « nous rappelle qu’on est dans une tragédie et que la parole doit coute que coute se produire.

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