De tout ce que je suis ou de ce que je possède, que puis-je considérer comme véritablement à moi?
Publié le 01/10/2012
                             
                        
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-	Affirmer 	que 	serait 	authentiquement 	à moi 	une 	mémoire, 	une 	biographie, 	c'est 	oublier 	le  rôle 	déterminant 	qu'y 	tiennent 	les  autres.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Par 	exemple: 	importance 	des 	cadres  sociaux  de 	la mémoire 	(Halbwachs).
                                                            
                                                                                
                                                                    	-S'il  est vrai 	que 	la possession, 	même 	agréable, 	n'est 	pas 	essentielle,  et 	que 	d'un 	autre 	côté, 	ce qui 	arrive 	à une 	conscience  résulte 	toujours 	d'un 	entrecroisement 	de 	subjectivités  différentes, 	peut-être 	faut-il en venir  à 	affirmer 	que 	c'est 	la notion 	
d'une 	appartenance 	à moi 	qui 	doit 	être 	mise  en cause.
                                                            
                                                                                
                                                                    
-	Même 	en 	inversant 	la  perspective, 	on 	arrive 	au 	même 	résultat: 	exalter 	l'avoir 	comme 	me 	représentant, 	c'est 	également 	fonder 	cet 	avoir, 	et donc 	cet 	à moi 	sur 	la 	
reconnaissance 	et la  coprésence  des 	autres.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Conclusion 
Rien 	n'est 	ri_goureusement 	à moi 	parce 	que 	le moi n'est 	qu'illusoirement 	séparable 	des 	autres.
                                                            
                                                                        
                                                                    	Etre 	seul, 	ou 	propriétaire 	solitaire, 	n'a 	pas 	de sens 	dans 	la mesure 	où 	il 	faut 	que 	(le 	regard 	d') 	autrui 	vienne 	confirmer 	mon 	être 	ou 	ma 	propriété.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
VARIANTE 
III.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le 	projet, 	et non 	l'être 	
- Le sujet,  tel 	qu'il 	est 	formulé, 	renvoie 	à une 	conception 	statique 	du 	moi 	:je 	suis, 	je possède, 	c'est 	à moi.
                                                            
                                                                                
                                                                    	-	Au 	xxe 	siècle,  la 	philosophie 	(Sartre 	par 	exemple)  préfère 	penser 	le sujet 	sur 	le 	
mode 	du 	projet 	dynamique 	(le 	pour-soi) 	par 	rapport 	auquel 	posséder 	ou 	être 	n'a 	pas 	de 	valeur 	définitive:  la conscience  nie 	sans 	cesse ce 	qu'elle 	a l'air 	d'être 	pour 	
devenir 	autre 	chose.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Conclusion 
Penser 	le moi 	comme 	toujours 	absent 	à lui-même 	parce 	que 	dynamique, 	c'est 	insister 	sur 	une 	liberté 	capable 	d'inventer 	sans 	cesse ses 	propres 	valeurs: 	l'être 	ou 	la possession 	n'ont 	que 	peu 	de 	réalité  relativement 	à son 	élan..
                                                                                                                    »
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