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Définition: LIBERTÉ.

Publié le 01/07/2009

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MÉTA.: Etat de ce qui ne subit aucune contrainte extérieure dans ses actions. — « Toute substance a une spontanéité, qui devient liberté dans les substances intelligentes... La liberté suppose trois caractères : l'intelligence ou faculté de choisir, la spontanéité et la contingence. « (Leibniz.) — Aristote soutient la réalité de la contingence de certains futurs ; il attribue le mérite ou le démérite à des actes que nous sommes libres ou non d'accomplir. — Pour Duns Scot, les faits peuvent se produire ou ne pas se produire. La liberté n'est absolue qu'en Dieu, qui a créé le Vrai et le Bien par un acte libre. C'est aussi ce que soutient Leibniz : « Dieu seul est parfaitement libre, et les esprits créés ne le sont qu'à mesure qu'ils sont au-dessus des passions. « — Pour Descartes, Dieu, étant parfait, est infiniment libre. Si nos actions sont déterminées par notre jugement, celui-ci est néanmoins un acte de volonté libre. — Kant expose la thèse de la liberté transcendantale ou nouménale, ou liberté intemporelle: le rapport des phénomènes à leurs causes intemporelles qui ne sont pas des phénomènes constitue la liberté. « Les phénomènes ont encore en eux-mêmes nécessairement des raisons d'être qui ne sont pas des phénomènes. Or, une telle cause intelligible, en ce qui concerne sa causabilité, n'est pas déterminée par des phénomènes... L'action peut donc, au point de vue de sa cause intelligible, être considérée comme libre, et cependant au point de vue des phénomènes, être considérée comme un fait qui résulte de leur enchaînement suivant la nécessité naturelle. « — Pour Lequier, la liberté est un postulat, un pari tenu devant l'impossibilité où nous sommes d'affirmer le déterminisme. — Bergson donne cette définition : « On appelle liberté le rapport du moi concret à l'acte qu'il accomplit ; ce rapport est indéfinissable. « - Pour  Sartre, « la liberté n'a pas d'essence, c'est elle au contraire qui fait le fondement de toutes les essences. « — MOR. : La liberté consiste à agir conformément au bien et à la raison. — Pour Spinoza, il faut distinguer le libre-arbitre, qui est la contingence du vouloir, et la liberté qui est l'affranchissement mécanique de l'âme à l'égard des passions : « L'homme libre, c'est-à-dire celui qui vit suivant les seuls conseils de la raison, n'est pas dirigé dans sa conduite par la crainte de la mort, mais il désire directement le bien. « — Pour Leibniz, « il y a d'autant plus liberté qu'on agit davantage selon la raison «. — Pour A. Comte, « notre meilleure liberté consiste à faire autant que possible prévaloir les bons penchants sur les mauvais. «

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