Désirer, est-ce être misérable ?
Publié le 07/04/2009
Extrait du document
Le désir est, par définition, la traduction d’un manque que l’on voudrait combler, ce manque étant subjectif. Le désir est aussi ce qui fait avancer l’être humain, car il est dans sa nature de rechercher ce qu’il ne sait pas, de vouloir acquérir ce qu’il n’a pas, d’être ce qu’il n’est pas. On peut alors définir la misère humaine comme l’état subjectif à travers lequel on a rien, on est rien, on ne sait rien (un état de manque, d’impuissance et d’ignorance). On peut alors se demander si désirer ce n'est pas être misérable, ou bien si le désir n’est pas plutôt acteur de la richesse humaine.
Nous verrons donc tout d’abord en quoi nous pouvons dire que le désir est effectivement misèreux et misérable, puis nous verrons que, s’il provient bien de la misère, il produit aussi de la richesse. Enfin, nous verrons qu’en produisant une richesse, il peut aussi produire un malheur, effet inverse du réel désir, inhérent à l’Homme : la recherche du bonheur.
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