Désirer Est-Il Vain ?
Publié le 20/12/2012
Extrait du document
Dès la petite enfance, les conditions concrètes de l’existence de l’homme nous démontrent sa nature
désirante. Lorsque nous sommes enfants nous sommes gouvernés par le « principe de plaisir «. On
cherche à éviter les souffrances et à maximiser nos plaisirs. Freud met en avance sa théorie de la
sexualité infantile, pour la sexualité se manifeste chez l’homme dès un stade précoce, il décrit ainsi les
modalités conscientes et inconscientes de la recherche du plaisir au cours de son développement. Les
pulsions sexuelles, la libido, commencent donc dès l’enfance et ne s’arrêtent jamais. Pourtant, les
tendances du « moi « changent ils se modifient de plus en plus par rapport au « principe de réalité «, Il y a
donc refoulement de ces instincts sexuels, le plaisir se retrouve abandonné, pour pouvoir ensuite se
conformer aux nécessités de la réalité. Par contre, Deleuze et Guattari, contestent cette théorie. Ils
critiquent la psychanalyse de Freud. Qui dit que c’est que lorsqu’on rêve, qu’on éprouve nos plus
profonds désirs, nos vrais désirs. Selon Deleuze et Guattari, l’inconscient ne doit pas être considéré
comme un théâtre ou un « lieu d’illusion «, ni comme
une « usine productrice de désirs «. L’inconscient est le monde imaginaire ou l’on peut créer des
fantasmes, sans se préoccuper de les censurer. Le désir en tant qu’il ne peut être satisfait, se détache de
l’objet désiré et idéalise et absolutise son manque, alors que le besoin restait concret et réel. Le réel n’est
pas en défaut du désir, c’est celui-ci qui produit le réel. D’où vient la nécessité de réguler ses désirs.
«
place par l’école philosophique stoïcienne.
Pour ces philosophes, notamment pour Epictète, il faut que
nous soyons capables de distinguer les choses qui dépendent de nous et celles qui, au contrario, ne
dépendent pas de nous.
Il faut désirer que les choses qui sont dans notre pouvoir.
Puisque si, au
contraire, on désire ce qui n’est pas dans nos possibilités on risque de ne pas obtenir ce qu’on veut et par
conséquent devenir malheureux.
Il ne faut vouloir que ce qui doit arriver.
Les stoïciens mettent en avance
l’acceptation de tout ce qui est « il faut supporter avec fermeté les coups du sort ».
Par exemple si un
individu désire l’immortalité, par ce qu’il est malade, parce qu’il a peur de la mort,
ou parce qu’il se pense un homme exceptionnel qui mérite être l’éloge de tous, comme le sont les dieux.
Dans le monde réel ceci est irréalisable, même s’il le désire de toutes ses forces.
Si cet individu se rend
compte que son désir ne pourra jamais se satisfaire, il se rendra malheureux.
Il gaspillera énergie en ce
qui ne sera jamais.
En partant de cet exemple on peut dire que lorsque le désir n’est pas remplit, ni
satisfait et lorsqu’il n’aboutit a aucun résultat, il en résulte inutile, donc vain.
Puisque il n’est pas dans
nos possibilités d’action tel est le cas, notamment de la santé.
Pour récapituler désirer peut être vain,
infructueux et inutile.
Après avoir vu dans une première partie que le désir peut être considéré vain et inutile selon une
approche négative de la situation.
Nous verrons à la suite selon une approche positive, que le désir n’est
pas vain et qu’il sert au développement et a l’épanouissement de l’homme.
Si nous partons à nouveau de la classification des désirs d’Épicure, on distingue les désirs qui sont
naturels et ceux qui sont vains.
Les désirs naturels, qui sont formés à la nature, sont tous ces désirs
auxquels nous tendons par nécessité.
C’est-à dire tous ceux qui sont des besoins primaires
indispensables pour notre
survie comme humains qui sont satisfaits d’une manière spontanée, presque automatique et qui sont
vitaux.
D’une autre part on retrouve les désirs naturels qui sont considérés comme utiles et qui cherchent
à maximiser le plaisir, qui sont a la recherche de l’agréable pour retrouver une certaine joie.
Selon
Épicure il faut parfois accepter et supporter la douleur, les souffrances, si a long terme cela représente
un chemin qui mène au plaisir et qui permettra de s’épargner d’autres souffrances qui pourraient être
plus difficiles à surpasser.
Par exemple lorsqu’un élève doit passer l’épreuve du Baccalauréat en
Terminale.
Il sait que pour avoir son diplôme il devra passer toutes les épreuves et se préparer tout au
long de l’année scolaire pour être prêt pour le jour des épreuves.
Mais comme pour toute épreuve et pour
tout contrôle l’élève devra étudier plusieurs jours ou plusieurs mois en avance pour avoir des bonnes
notes, il retrouvera des difficultés pour gérer son temps, pour la compréhension de toutes les notions
vues au cours de l’année et pour retrouver un équilibre.
Il devra donc supporter de légères souffrances
et batailler la fatigue de chaque jour, pour avoir un bon baccalauréat.
Mais à long terme cela lui
épargnera une plus grande souffrance
comme par exemple le chômage.
Ce type de désirs fait appel aux choses que tant qu’individus nous
sommes capables de contrôler puisque ceci fait appel a la volonté de chaque individu pour accomplir ses
désirs.
Le désir peut -être représenté comme un producteur de valeur.
Selon Spinoza, plutôt que de voir le désir
comme une chose négative on devrait voir plutôt son caractère positif.
Le philosophe ne défini pas le
désir a partir du manque, il conteste cette théorie.
En faite pour Spinoza le désir est l’essence de
l’homme.
Si le désir représente un bien et qu’il favorise la puissance d’être de l’individu cela veut dire que
ce qui provoque qu’on tende vers un objet, se trouve en nous et non pas dans les objets mêmes.
De ce
constat nous ne désirons pas quelque chose parce que nous la jugeons bonne mais c’est au contraire
qu’on la juge bonne par ce que nous la désirons.
Pour accomplir ses désirs le sujet va faire un effort « de.
»
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