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Doit-on juger la gravité d'un acte selon ses conséquences ?

Publié le 27/02/2008

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  Un acte aux conséquences bonnes mais accompli dans le but de faire mal ne peut être bon Cependant, dans l'action concrète, il reste que la portée de l?action nous échappe. Personne ne peut prévoir avec certitude l?issue de toutes ses décisions et de tous ses actes. Une action accomplie avec de très bonnes intentions peut malencontreusement, faire souffrir quelqu'un. - Pour Schopenhauer, la moralité d'un acte ne peut absolument pas se juger sur l'acte lui-même. "On pourrait imaginer un État parfait, ou même peut-être un dogme inspirant une foi absolue en des récompenses et des peines après la mort, qui réussirait à empêcher tout crime : politiquement ce serait beaucoup, moralement on ne gagnerait rien, les actes seuls seraient enchaînés et non la volonté." Seule la disposition d'âme qui est à la base des actes est à considérer. - Il en est de même pour Kant, Ce n'est pas, en effet, par la conformité avec ce qui est bien, qu'une action est rendue moralement bonne. "Voilà donc une action qui était accomplie, non par devoir, ni par inclination immédiate, mais seulement dans une intention intéressée."   Il revient à chacun de s'interroger autant sur ses intentions que sur les conséquences d'un acte Nous ne pouvons alors pas juger un acte véritablement, s'il est accompli avec des bonnes ou des mauvaises intentions. Le juger juste sur ces conséquences peut souvent pousser à l'injustice.

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