Doit-on mépriser l'argent ?
Publié le 27/01/2004
Extrait du document
Le roi Midas, avare de son argent et soucieux d’en acquérir toujours davantage, demanda à Dionysos de réaliser son souhait : il dû comprendre bien rapidement que son entreprise était vaine, puisqu’il fut condamné à s’abstenir de manger et de boire, tout ce qu’il touchait se transformant en or.
De ce fait, l’argent semble un bien misérable pour celui qui identifie chez autrui sa seule volonté de le posséder dans la seule joie de la possession. Pour autant, le mépris de l’argent est-il synonyme de sa dépréciation, de la possibilité de nier son existence, ou encore de son déplacement vers une sphère secondaire de l’existence ? Au nom de quel principe ce mépris pourrait-il être justifié ?
Pour répondre à de telles interrogations, les sphère de l’éthique et de l’économique se doivent d’être examinées simultanément : car l’argent n’est pas qu’une fin, il constitue surtout un moyen d’échanges et de sociabilité.
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