Dysmnésies, amnésies, hypermnésies
Publié le 11/05/2012
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a) Amnésies systématisées, localisées ou apraxiques.- On distingue parfois les amnésies générales et partielles. Mais toute amnésie, si grave soit-elle, n'est que partielle. Les amnésies générales ne sont qu'apparentes : toujours, chez l'adulte, même dans l'effondrement démentiel, subsistent de nombreuses images. Ce qui est ruiné, c'est la faculté de synthèse.
L'amnésie porte tantôt sur une catégorie déterminée d'images liées entre elles (amnésie systématisée): images relatives à la famille, au métier, - mots d'une langue, - musique, etc., - tantôt sur toutes les images d'une période déterminée (amnésie localisée}, tant sur l'usage pratique de certains objets (apraxie).
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AMNÉSIES ET HYPERMNÉSIES
ou moins profonde t, dans certaines psycho-névroses, où les sujets, tout en percevant les faits présents, les oublient ou paraissent les
oublier au fur et à mesure 1
•
La dysmnésie se trouve également liée à certains états accidentels et temporaires de fatigue nerveuse ou d'épuisement général.
262 2.
Les amnésies: - L'amnésie est l'impuissance à conserver les
images qui ont été enregistrées et fixées.
L'amnésie peut être systé
matisée, localisée ou simple, - instantanée ou progressive.
a) Amnésies systématisées, localisées ou apraxiques.- On distingue
parfois les amnésies générales et partielles.
Mais toute amnésie, si grave soit-elle, n'est que partielle.
Les amnésies générales ne sont qu'apparentes : toujours, chez l'adulte, même dans l'effondrement
démentiel, subsistent de nombreuses images.
Ce qui est ruiné, c'est la faculté de synthèse 8
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L'amnésie porte tantôt sur une catégorie déterminée d'images
liées entre elles (amnésie systématisée): images relatives à la famille, au métier, - mots d'une langue, - musique, etc., - tantôt sur toutes les images d'une période déterminée (amnésie localisée}, - tant:.t sur l'usage pratique de certains objets (apraxie).
· L'apraxie ressemble à la paralysie,.
mais en est très différente.
En réalité, il s'agit d'une désorganisation de la mémoire motrice.
Ainsi
l'apraxique tient la cuiller ou le couteau comme une plume, et la plume comme un couteau ; il frotte l'allumette contre la bougie ; il éteint l'allumette avant d'avoir allumé la bougie ; il scie du bois
avec la corde qui tend la scie, etc.
b) Amnésies instantanées ou progressives.
En dehors des cas de
traumatismes accidentels graves, qui peuvent entraîner des amnésies
(1) cr.
RoumNOVITCH, Traité interntrtional d.
Psychologie patho/.,gique, t.
II, p.
510 : • L'examen histologh;ue de la ~ub~tance cérébrale demontre
une réduction plus ou moiM considérable des cellules nerveuses au point de
vue dt> !Pur volume et de leur nombre.
Atteints par un véritable procesrus atrophique, les neurones de l'écorce cérébrale sont insuffisamment dé~eloppés dans !Pur ·cr,rps cellulairP et dans IPIIrs prolongements.
•
(2) Certains ca~ d'hystérie comportent une dysmné~ie très accpntué!'.
Mai& on n'a pu ju· 77, la discus~ion du cas célèbre de ~fary Reynold~.
A dix·huit ans, pendant un sommeil de vingt
quatre heure!', cette personne perd, semble-t-il, absolument tous ses souvenirs Pt se réveille dans l'état d'un enfant qui vient de naitre, mais avec des facultés
adultes.
JANET observe que si Mary Reynolds jouit enr.ore à son réveil et daœ la suite de ses facultés adultl's, c'est évidemment qu'elle n'a paF perdu
tous ses souvenirs ou toutes ses images antérieurPment formees.
Sinon, elle
serait ab~olument ~tupidt>.
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