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Edgar Morin et sa philosophie de religion

Publié le 21/05/2012

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morin

On peut bien ajouter ici la notion de politique en question de mort. La connaissance de la mort chez l’homme, se pousse à rétablir la possibilité de la vie contre la mort. La perte de la puissance de la vie, surgit dans la manière d’organisation politique contre le fait et la crainte qu’on va mourir. Regardons donc d’un point de vue de Morin, on peut constater que la mort a un rôle stimulateur, en coexistant avec la vie, comme l’idée de bruit dans les organisations vivantes chez Morin.

            D’autre part, l’art s’aventure et se déploie dans un champ, celui des productions propres à l’esprit qui contient les images, symboles et idées. Il faut estimer que tout objet chez l’homme a une double existence grâce au mot, au signe, au dessin. Les objets acquièrent une existence mentale en dehors de ses présences. De même, il s’agit d’une nécessite chez l’homme comme d’un mythe confirmant et expliquant la réalité vivant des images mentales ou matérielles. 

morin

« dans la perception du réel.

Morin dit: “C’est tout un appa reil mythologico -magique qui émerge chez sapiens et se trouve mobilisé pour affronter la mort” 3.

On peut prendre en compte la connaissance de la mort comme une interaction d’une connaissance objective qui reconnaît la mortalité, et d’une conscience subject ive qui affirme la transmortalité.

De cette manière, l’homme non seulement refuse cette mort, mail qu’il la surmonte par l’intermédiaire de mythe et magie.

Cette coexistence de ces deux consciences produit une rivalité, dans laquelle aucune n’annule vérita blement l’autre.

Donc, il s’agit d’une brèche que la mort ouvre entre l’objectivité et la subjectivité.

On ne peut qu’intégrer la mort en remplissant cette brèche par les mythes et les rites de la survie.

Notons que Morin situe la conscience dans la même brèche qui s’est ouvert entre le sujet et l’objet, où le mythe et la magie prennent leurs sources 4.

Morin nous révèle: “Avec sapiens s’amorce donc la dualité du sujet et de l’objet, lien indéchirable rupture insurmontable, que par la suite, de mille manière s, toutes les religions et philosophies vont tenter de surmonter et d’approfondir” 5.

On peut bien ajouter ici la notion de politique en question de mort.

La connaissance de la mort chez l’homme, se pousse à rétablir la possibilité de la vie contre la mort .

La perte de la puissance de la vie, surgit dans la manière d’organisation politique contre le fait et la crainte qu’on va mourir.

Regardons donc d’un point de vue de Morin, on peut constater que la mort a un rôle stimulateur, en coexistant avec la vie, c omme l’idée de bruit dans les organisations vivantes chez Morin. D’autre part, l’art s’aventure et se déploie dans un champ, celui des productions propres à l’esprit qui contient les images, symboles et idées.

Il faut estimer que tout objet chez l’homme a une double existence grâce au mot, au signe, au dessin.

Les objets acquièrent une existence mentale en dehors de ses présences.

De même, il s’agit d’une nécessite chez l’homme comme d’un mythe confirmant et expliquant la réalité vivant des images mentales ou matérielles.

Ailleurs, le mythe d’ eidolon , du double, qui émerge par cette dualité chez l’homme, est assez important afin d’assurer la communication entre l’image -objet et la chose objective.

Donc, la magie peut se développer en utilisant les moyens de rituel, c’est -à-dire l’art.

L’art va reproduire et inventer des formes, et s’inscrire dans le cadre de la magie, de la religion et plus généralement des activités sociales.

Elles vont satisfaire un plaisir, une émotion proprement esthétiques 6.

Donc, il s’ agit ici d’une autre brèche qui est refoulé. 3 Ibid , p.

109. 4 Ibid , p.

148. 5 Ibid , p.

110. 6 Ibid , p.

116.. »

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