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En décrivant un travail qui suppose une attention soutenue, essayer de montrer l'intervention des divers sentiments qui favorisent le maintien de l'attitude attentive.

Publié le 15/09/2014

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travail

C'est le plus souvent un intérêt extérieur ou indirect qui fixe mon esprit sur la question à traiter. Mais, après un certain effort, la question arrive à m'intéresser par elle-même : j'ai pris goût à mon travail.

Souvent, c'est l'intérêt de l'objet étudié qui me captive. Ce mathématicien qui ne voyait que deux raisons de vivre, d'abord apprendre les mathématiques, puis les enseigner, avait commencé sans doute, comme les autres écoliers, par appren­dre la table de multiplication pour ne pas être puni ou pour remporter le prix d'arithmétique. Moi aussi, le plus souvent, j'entreprends ma dissertation comme une corvée ; mais il m'arrive de me piquer au jeu : le problème que, sous l'influence 

travail

« satisfaction du travail bien fait.

Ordinairement, il s'y mêle divers éléments sociaux : désir d'un bon classement ou d'une répu­ tation avantageuse ; crainte de commettre quelque bévue ou d'énoncer quelque cocasserie que mon professeur prendrait un malin plaisir à ridiculiser ...

C.

Mais je ne suis pas complètement replié sur moi-même : je songe aussi aux autres et mon attention est soutenue par des sentiments altruistes ou plutôt, à vrai dire, par mes senti­ ments familiaux.

Car on a beau nous dire que la France de demain dépend de l'effort des jeunes d'aujourd'hui, je dois avouer que cette considération n'a pas sur mon activité quoti­ dienne l'influence que je voudrais.

Au contraire, j'aime mes parents et, tout naturellement, je cherche à leur faire plaisir.

Lorsque ma pensée se disperse et vagabonde, l'image du sou­ rire de joie et de fierté que j'ai souvent remarqué sur le visage de ma mère quand je lui annonce un petit succès suffit à me remettre dans l'attitude attentive.

Il.

- L'INTERET DIRECT C'est le plus souvent un intérêt extérieur ou indirect qui fixe mon esprit sur la question à traiter.

Mais, après un certain effort, la question arrive à m'intéresser par elle-même: j'ai pris goût à mon travail.

Souvent, c'est l'intérêt de l'objet étudié qui me captive.

Ce mathématicien qui ne voyait que deux raisons de vivre, d'abord apprendre les mathématiques, puis les enseigner, avait commencé sans doute, comme les autres écoliers, par appren­ dre la table de multiplication pour ne pas être puni ou pour remporter le prix d'arithmétique.

Moi aussi, le plus souvent, j'entreprends ma dissertation comme une corvée; mais il m'arrive de me piquer au jeu: le problème que, sous l'influence de sentiments étrangers à l'amour de la philosophie, j'ai pu poser clairement devient pour moi un problème réel dont la solution me préoccupe ; 1 'analyse psychologique, jeu passion­ nant comme le montage ou le démontage d'une machine perfec­ tionnée.

Je n'ai plus à faire effort pour maintenir mon attention à mon travail : c'est pour la porter ailleurs que l'effort serait nécessaire.

De plus, je suis soutenu par le sentiment de réussir.

Si les débuts sont pénibles, c'est précisément parce que les premiers essais n'aboutissent qu'à des phrases vides et informes.

Mais. »

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