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En quoi la rencontre d'autrui peut-elle enrichir la connaissance de soi ?

Publié le 13/10/2011

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• Introduction (entièrement rédigée pour exemple).

Du fameux précepte socratique «connais-toi toi-même« à

l'affirmation cartésienne du cogito («je pense, et par là même je

me sais existant«), l'idéal d'une connaissance de soi ne semble

pas avoir engagé réellement la philosophie dans la prise en

charge du problème d'autrui et de l'intersubjectivité.

« CORRIGt REMARQUES PRÉLIMINAIRES: ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION ET RÉFÉRENCES UTILES.

- On insistera, dans !"analyse de l'énoncé, sur la confronta­ tion entre deux données d'ordre différent : la rencontre effective d'autrui, expérience avant tout existentielle; et la connaissance de soi, envisagée à la fois comme tâche à 'accomplir et réalité d'ores et déjà présente.

- Le repérage de deux grands types de problématiques philo­ sophiques pourra s'organiser autour de la question suivante : peut-on faire !"économie de la rencontre existentielle d'autrui dans !"élaboration d'une connaissance de soi? De fait, il semble bien que l'idéalisme classique, à !"exception peut-être de Spi­ noza, ne considère pas le problème d'autrui comme problème irréductible : !"universalité de la raison, de la réalité pensante, semble autoriser une analogie entre les êtres (cf.

Descartes) et autrui n'est pas reconnu comme l'être autre, singulier, radicale­ ment différent de moi.

Il faut attendre Hegel pour que le pro­ blème d'autrui acquière une importance spécifique dans la philo­ sophie (cf.

Phénoménologie de l'esprit, dialectique du maitre et de !"esclave, Édition Aubier, tome 1, pages 145-166) .

Encore faut-il remarquer que la différence entre moi et !"autre est finale­ ment posée comme différence à !"intérieur de la pensée elle-­ même, !"avènement de la subjectivité et la reconnaissance d'au­ trui apparaissant en fin de compte comme les aspects d'un même proce:;sus spirituel.

C'est d'une réaction contre cette réduction idéaliste d 'autrui que naîtront les courants existentia­ listes qui, cette fois, focaliseront la question d'autrui comme être autre, radicalement différent, irréductible dans sa singularité.

(Cf.

Kierkegaard, et surtout Sartre, L'être et le néant; Huis clos pièce de théâtre construite autour du thème de l'intersubjectivité : «L 'enfer , c'est les autres».) Autrui posé comme transcendance, réalité qui m'échappe .

• Dans une autre perspective, l'approche psychologique propre­ ment dite sera envisagée à l'aide des points de repère suivants: - Approche phénoménologique (Scheler : Nature et forme de la sympathie, Édition Payot).

La sympathie entre les êtres n'est pas une identification, mais plutôt une fonction psychique per­ mettant au moi de saisir !"autre en tant qu'être différent (dans. »

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