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enseigner est-ce dominer?

Publié le 29/01/2022

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« introduction : « enseigner est-ce dominer ? » Dans cet extrait la passion de l’incertitude, Dorian Astor, philosophe contemporain français, met en évidence la volonté de dominer dans l’enseignement. Pourtant, pour l’opinion commune, cela semble être un moyen de partager son savoir, et ainsi, d’être un acte altruiste. Il est donc paradoxal de considérer que le fait d’enseigner paraisse un moyen de dominer : car l’essence même de l’enseignement est de faire progresser l’élève. Dans quelle mesure peut-on considérer que l’enseignement puisse avoir un rôle de dominance ? 1) thèse : oui Nous allons voir que le fait d‘enseigner a une volonté de dominer. Tout d’abord, l’enseignement consiste à transmettre à un élève, de façon à ce qu'il comprenne et assimile. Tandis que dominer signifie d’être plus fort que.

Nous savons que, pour enseigner, nous avons besoin d’un outil, la communication.

Ainsi, nous sommes contraints de passer par la discussion.

Ce dialogue, comme le dit l’auteur, réveille un instinct de prédation ; ce qui signifie que nous pouvons, sans le savoir, opposer nos certitudes à l’autre, car la persuasion est chez nous, un trait naturel.

Nous sommes alors, en quelque sorte, contraints de se sentir supérieurs aux autres.

Je prends comme exemple, l’esprit compétiteur, dans toutes disciplines nous souhaitons être les meilleurs. Le fait d’imposer, d’exposer ses idées à des individus, fait de l’enseignement, une forme de suprématie. De plus, le rapport de force disciple-maître date de l’Antiquité.

Le maître enseignait à ses disciples qui écoutaient sa parole et apprenaient ainsi.

Ce système éducatif est toujours en place de nos jours, les professeurs parlent tandis que nous écoutons. Pour finir, nous semblons être tous poètes, politiques et avons soif de dominance.

Nous sommes tous les jours, face à des dialogues, et avons besoin d’avoir sans cesse raison. Nous venons de voir en quoi l’enseignement avait une forme de dominance, cependant, l’opinion commune n’exprime pas le même point de vu. 2) antithèse : non Nous allons voir en quoi le fait d’enseigner n’a pas un rapport de force. Tout d’abord, comme je l’ai précisé auparavant, l’enseignement consiste à transmettre à un élève, de façon à ce qu'il comprenne et assimile.

Mais, pour cela, il a besoin de connaissances et d’informations.

Ce qui veut dire, que l’enseignant doit lui partager son savoir, afin qu’il puisse progresser.

Par exemple, lorsque l’on apprend la conjugaison en primaire, le professeur nous transmet ses connaissances afin que l’on puisse comprendre.

Dans le cas contraire, nous n’aurions pas bien assimilé, et nous ne saurions toujours pas conjuguer.

Ce qui se traduit par un acte altruiste.

Nous ne pouvons être suprématiste, car si c’était le cas, les élèves ne seraient pas dans la réussite.

Ainsi, nous échangeons, nous apprenons tous les deux, et il n’y a pas de rapport de force.

Ensuite, l’auteur insiste sur le fait « d’échanger ».

Il repose sur l'idée de partage motivé par un intérêt commun et peu sur l'idée de don et de donation.

Ainsi, l’échange ne peut être un acte de dominance, mais au contraire, permet d’être sur un même pied d’égalité. Pour continuer, les professeurs nous le répètent si bien tout au long de l’année, « j’ai déjà mon bac moi », ce qui signifie qu’ils ne sont pas là pour prendre le dessus sur nous, mais au contraire, nous élever. De plus, le « en fait » marque une transition dans le texte.

En effet, c’est à ce moment qu’il oppose ses idées à l’opinion commune. Pour finir, nous sommes tous Socrate, car « je sais que je ne sais rien ».

Nous sommes à la conquête de savoir et d’informations.

Nous possédons tous, une dualité d’intelligence, qui fait de nous, des êtres à part entière. conclusion :. »

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