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Est-ce que vous pensez que la vie est plus risquée aujourd'hui que dans le passé?

Publié le 29/03/2005

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·         Cette instauration de paix durable favorise aussi le commerce, l'industrie, l'échange entre les hommes. C'est une expansion des soins, de l'hygiène, une amélioration des conditions de vie, qui, si elle se limite pour l'instant à une partie du monde, tend tout de même à une universalisation. ·         Avec les soins s'étend aussi une politique entre les peuples. C'est-à-dire une ouverture à la discussion au consensus plutôt qu'à la guerre. Il y aune tendance, plutôt générale à tenter d'éviter l'affrontement. En cela, le risque pour nos vies est réduit. ·         Enfin, nous tendons vers une amélioration constante de notre qualité de vie. Nous connaissons un confort et un bien être que le passé n'a jamais pu fournir. Et, même si ce bien être est encore limité à une partie de la population, cette partie est nettement plus importante que celle qui accédait à un certain confort au cours des siècles précédents.   3.

Le monde contemporain est un monde dans lequel les maladies qui dévoraient l’humanité il y a plusieurs siècles ont quasiment disparues. Nous avons, du moins nous européens, le sentiment de vivre dans un monde plus sûr. Mais est-ce vraiment le cas ? Est-ce qu’au contraire la vie ne serait pas plus risquée aujourd’hui que par le passé ? Qu’est ce qui nous permettrait d’affirmer cela ? A l’inverse, n’ya t-il pas des indices de l’amélioration de la sécurité de nos vie par rapport au passé ?

« est toujours d'actualité, elle touche certainement moins de monde qu'elle ne pouvait le faire il y aencore une cinquantaine d'années. · Cette instauration de paix durable favorise aussi le commerce, l'industrie, l'échange entre les hommes.

C'est une expansion des soins, de l'hygiène, une amélioration des conditions de vie, qui, sielle se limite pour l'instant à une partie du monde, tend tout de même à une universalisation. · Avec les soins s'étend aussi une politique entre les peuples.

C'est-à-dire une ouverture à la discussion au consensus plutôt qu'à la guerre.

Il y aune tendance, plutôt générale à tenter d'éviterl'affrontement.

En cela, le risque pour nos vies est réduit. · Enfin, nous tendons vers une amélioration constante de notre qualité de vie.

Nous connaissons un confort et un bien être que le passé n'a jamais pu fournir.

Et, même si ce bien être est encore limité àune partie de la population, cette partie est nettement plus importante que celle qui accédait à uncertain confort au cours des siècles précédents. 3.

Finalement, la vie n'est-elle pas différemment risquée aujourd'hui que par le passé ? · Ce que nous pouvons retenir dans ce que nous venons de voir, c'est que les risques concernaient auparavant une partie de la population, la plus pauvre.

Mais, dans le même temps, nous avons pu voirque si les risques étaient aujourd'hui partagés par tous, le confort de la vie tendait dans le mêmesens. · Il ne s'agit pas ici de démontrer que nous vivons tous mieux.

Non.

Un grand nombre d'hommes vit encore dans la pauvreté.

Mais il partage avec les plus favorisés un risque de voir sa vie s'arrêterbrutalement. · Ce que nous voyons, c'est que le risque est passé du particulier au général.

Personne n'est aujourd'hui à l'abri d'une explosion nucléaire, ou d'une maladie telle que le cancer.

En cela, la vie, engénérale, et y compris les autres vies que les vies humaines, sont plus risquées qu'avant. · Mais dans le même temps, une prise de conscience semble se faire chez l'homme, dans la compréhension de sa responsabilité en tant qu'être humain, sur les risques qu'il fait courir à la vie. · Le passé n'a jamais envisagé l'extinction de toute vie.

Aujourd'hui, nous savons que cela est possible.

De même que nous avons que nous pouvons l'empêcher. Conclusion. Nous avons pu constater que malgré des progrès importants dans la sécurité et dans l'amélioration des conditions devie, nous faisons aujourd'hui courir à la vie un risque plus important que par le passé.

Car si la vie est aujourd'huiplus risquée que par le passé, il faut admettre que c'est parce que l'homme en est responsable.

Mais, dans le mêmetemps, à l'homme d'assumer cette responsabilité et de faire preuve de maturité pour faire que sa technique soit uneavancée vers son bonheur et non vers une disparition de la vie.. »

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