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Est-il vrai que les nombres gouvernent le monde ?

Publié le 30/06/2015

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Galilée découvrit que la durée des oscillations du pen­dule est en raison directe de la racine carrée de sa longueur. Il formula aussi que la vitesse des corps en chute libre est proportionnelle au temps de chute et les espaces parcourus proportionnels au carré des temps de chute.

La chimie fournit plusieurs exemples confirmant la théorie platonicienne des nombres, comme la loi des propor­tions définies de Proust, ou celle des proportions multiples de Dalton.

 

De nos jours, la physique de l'atome fournit une nou­velle illustration de l'importance du nombre dans la cons­titution de la matière. Si la théorie électronique est vraie, les corps simples de jadis se décomposent en corpuscules élémentaires, identiques entre eux, que l'on retrouve dans tous les corps. Les différences de propriétés observées dans les diverses substances matérielles résulteraient du nombre

« la classification naturelle.

Chacun connaît l'importance de la meHtre dans les sciences physiques, et la mesure s'exprime par des nombrea.

Le mot nombre a un autre sens.

Dans le Livre de la Sagesse on lit : « Dieu a tout réglé avec mesure, avec nombre et avec poids.

» On peut traduire que le Créateur a mis en toutes choses de l'ordre, de la proportion, de l'harmonie.

Dans ce cas, les nombres gouvernent le monde signifie­ rait que ce dernier est régi par des lois exprimant des rap­ ports simples.

On prête à Platon le mot : < Dieu construit tout géométriquement.

:.

Apparemment, les figures géomé­ triques semblent être l'œuvre de l'esprit, mais sous les appa­ rences, on retrouve dans tout la géométrie et les nombres.

C'est d'abord l'astronomie qui a donné aux premiers observateurs l'idée du « pangéométrisme du monde :.

.

Les astres se déplacent suivant des courbes régulières que les premiers astronomes croyaient des circonférences.

On sait aujourd'hui que ces courbes ne sont pas des circonférences mais des ellipses et les rapports qui définissent ces dernières sont précis et simples.

Déjà, au lemps de Pythagore, on avait remarqué que l'harmonie musicale dépend essentiellement du nombre.

Galilée découvrit que la durée des oscillations du pen­ dule est en raison directe de la racine carrée de sa longueur.

Il formula aussi que la vitesse des corps en chute libre est proportionnelle au temps de chute et les espaces parcourus proportionnels au carré des temps de chute.

La chimie fournit plusieurs exemples confirmant la théorie platonicienne des nombres, comme la loi des propor­ tions définies de Proust, ou celle des proportions multiples de Dalton.

De nos jours, la physique de l'atome fournit une nou­ velle illustration de l'importance du nombre dans la cons­ titution de la matière.

Si la théorie électronique est vraie, les corps simples de jadis se décomposent en corpuscules élémentaires, identiques entre eux, que l'on retrouve dans tous les corps.

Les différences de propriétés observées dans les diverses substances matérielles résulteraient du nombre -127. »

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