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Est-on maître de soi ?

Publié le 24/07/2012

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Ainsi à l’époque de la Grèce antique la plus dure des punitions n’était pas la mort mais l’exil. Tout notre comportement est définit par les codes sociaux, les lois juridiques et les préceptes d’une société. Nous faisons tout pour mériter notre place dans la société en adoptant ses normes. Sans ses reperds l’homme est perdu. Ceci explique la différence des lois et normes entres les divers pays et cultures, il est par exemple normal de condamner une fille a être violée pour les crimes de son frère en Iran alors qu’en Occident le viol est passible de 20 ans de prison. Nous agissons en fonction du regard qu’autrui porte sur nous. La pression sociale n’est pas aussi simple à gérer pour l’Homme faillible que ce que nous suggère Epictète. 

« exiger et à agir.

Au sens absolu, seul Dieu jouit de cette liberté infini puisqu'il a de la réalité, une connaissance absolu et qu'il la fait être et exister suivant sa proprenécessité.

A la différence de Descartes, Spinoza explique que la liberté ne s'inscrit pas dans un libre décret, mais dans une libre nécessité, celle qui nous fait agirselon notre propre nature.

L'Homme n'est non pas un empire de liberté mais un Empire de nécessité.

Il fait parti de ce monde il dispose donc d'un corps soumis auxlois physiques et à des besoins vitaux ainsi qu'à des passions par lesquels la nature s'exprime et se réalise en nous.

Bien souvent nous croyons être libres, alors quenous ne faisons qu'être mus par l'existence de cause extérieures.

La faim, la soif, l'instinct de reproduction sous forme de pulsion sexuelle.

Sans cela, l'Homme nes'alimenterais pas ne s'hydraterait pas et ne penserait pas à perpétrer son espèce.

En bref sans ses impressions l'homme mourrait or notre instinct naturel de survienous conduit à satisfaire ses besoins.

Nul homme n'étant indépendant du milieu dans lequel il vit et se retrouve plongé, nous sommes déterminés à agir en fonction decauses extérieurs à notre propre nature.

« Telle est cette liberté humaine que tous les hommes se vantent d'avoir et qui consiste en cela seul que les hommes sontconscient de leurs désirs, et ignorants des causes qui les déterminent ».

Il nous apparaît bien difficile alors d'être maître de sois lorsqu'on ignore par quoi noussommes mus. Finalement il paraît évident que nous sommes dans une certaine mesure conditionnés par autrui.

En effet puisque selon Rousseau l'homme est un animal politique quise lie à ses semblables via le contrat social, le contexte social, notre culture et de façon générale et permanente autrui, conditionnent nos pensées, influencent nosjugements notre perception du bien et du mal et donc nos limites.Ainsi à l'époque de la Grèce antique la plus dure des punitions n'était pas la mort mais l'exil.

Tout notre comportement est définit par les codes sociaux, les loisjuridiques et les préceptes d'une société.

Nous faisons tout pour mériter notre place dans la société en adoptant ses normes.

Sans ses reperds l'homme est perdu.

Ceciexplique la différence des lois et normes entres les divers pays et cultures, il est par exemple normal de condamner une fille a être violée pour les crimes de son frèreen Iran alors qu'en Occident le viol est passible de 20 ans de prison.

Nous agissons en fonction du regard qu'autrui porte sur nous.

La pression sociale n'est pas aussisimple à gérer pour l'Homme faillible que ce que nous suggère Epictète.

L'impacte de cette pression et l'influençabilité de l'homme à été testé par des scientifiquescanadiens via l'expérience suivante : On plaçait un Homme dans une pièce au milieu de tout un tas d'autres individus secrètement complices des scientifiques.

Sur lemur de la pièce, deux lignes Horizontales et parallèles étaient tracées.

Une de 23 cm et une autre de 30 cm.

Les scientifiques posaient la question de savoir laquelle deces deux lignes étaient la plus grande.

L'homme répondait naturellement en vertu de son jugement que la plus grande était celle de 30 cm.

Les autres étaient quand àeux charger d'affirmer le contraire.

Systématiquement l'Homme soutenait d'abord sa thèse avant de réviser sa position à force de moqueries et d'insulte de la part desautres individus.

Finalement il adhérait à la thèse du plus grand nombre pour se faire intégrer. Nous avons donc vu que l'Homme est un être conscient de lui-même et doué de raison et que donc il pouvait se penser, se bâtire une certaine identité et faire sespropres choix.

Il nous est cependant également apparut que l'homme pour se protéger refusait de lui-même refoulait ce qu'il ne peut pas assumer dans une partieinconsciente de son être qui va guider ses choix à son insu.

Finalement nous avons également pu constater que ses choix sont également conditionnés par la nature etpar l'environnement social dans lequel il vit.

Par conséquent à la question de savoir si oui ou non l'homme peut être maître de lui, il faut répondre qu'il ne maîtrise auprix de grands efforts qu'une infime partie de ce qu'il est.

Il maîtrise ce qu'il connait et accepte comme étant une partie de lui mais il n'est de par sa nature niindépendant des autres ni de son vécu ni des lois de la nature.

L'homme est donc limité dans sa maîtrise des choses et de lui-même.. »

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