ethnocentrisme

« En effet, un être humain intériorise des valeurs propres à lui-même et qui ne sont pas forcément en adéquations avec les valeurs culturelles du groupe auquel il appartient ce qui explique que des êtres humains dotés des mêmes habitudes culturelles peuvent être en désaccord sur ce qui leur semble juste ou non.

Prenons l’exemple de Las Casas et Sepúlveda s’opposant tout deux sur le sujet des Amérindiens alors qu’ils ont tous deux reçu une culture occidentale et pourtant dans La controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière, il s’oppose sur un sujet.

Cela s’explique par le libre arbitre de l’être humain ; le libre arbitre est la faculté dont l'être humain est doté qui lui permet de déterminer librement et par lui seul, à agir et à penser.

C’est pour cela que Las Casas est contre l’usage de la force envers les Amérindiens, qui lui semble injuste, puisqu’il a raisonné personnellement et que cette action touche ses affects, contrairement à Sepúlveda qui lui défend cet usage, qui lui semble juste.

Cette faculté de l’être humain à raisonner par lui seul explique les oppositions sur le juste et l’injuste entre deux individus malgré qu’ils aient les mêmes habitudes culturelles. Pour conclure, ce qui semble juste est influencé par nos habitudes culturelles toutefois ce n’est pas le seul facteur qui résulte de notre perception du juste est de l’injuste, il faut également prendre en compte que l’être humain est un être doté de logos , la raison, et de pathos , les affects, qui contribue également à cette perception.. »