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Existe-t-il une contradiction entre l'affirmation de la liberté humaine et l'affirmation scientifique du déterminisme ?

Publié le 17/01/2022

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b) Poser un dualisme fondamental entre la matière et l'esprit. La nature, le monde de la matière, est le lieu d'un déterminisme rigoureux, tandis que l'esprit, la pensée, est celui de la liberté. Cf. le dualisme cartésien : en tant que corps, l'homme appartient à la nature et est soumis à ses lois, mais en tant qu'âme, que pensée, il leur échappe. c) Poser que le déterminisme de la nature est total et que l'homme n'y échappe pas ; que la liberté humaine est donc illusoire. Le rationalisme cartésien nous montre déjà qu'une volonté infiniment libre, mais privée de raison, est une volonté perdue. Plus nous connaissons, plus notre liberté est grandie et fortifiée. Si nous développons notre connaissance au point de saisir dans toute sa clarté l'enchaînement rationnel des causes et des effets, nous saisirons d'autant mieux la nécessité qui fait que telle chose arrive et telle autre n'arrive pas, que tel phénomène se produit, alors que tel autre ne viendra jamais à l'existence. Pour Spinoza, une chose est libre quand elle existe par la seule nécessité de sa propre nature, et une chose est contrainte quand elle est déterminée par une autre à exister et à agir. Au sens absolu, seul Dieu est infiniment libre, puisqu'il a une connaissance absolue de la réalité, et qu'il la fait être et exister suivant sa propre nécessité.

En tant que je possède un corps, je suis soumis aux mêmes lois de la nature que les animaux, les plantes ou les pierres. Cette soumission au corps rend toute liberté impossible et illusoire. MAIS, si le corps est soumis aux lois de la nature, l'esprit est libre. C'est par cette liberté que l'homme se distingue des autres être vivants. Ma volonté est libre comme le pensait DESCARTES.

« Épicure: Vide, atomes et agrégats 1.

Un système matérialistePour Épicure, rien ne naît de rien, si bien que tout ce qui commence à existern'est pas créé, ne surgit pas du néant, mais provient d'assemblages d'atomes,infinis en nombre, inaltérables et indivisibles.

Ce qui existe de tout temps, cesont ces corps premiers, auxquels Épicure attribue une forme, une grandeuret un poids, et qui sont animés d'un mouvement perpétuel dans le vide(Lettre à Hérodote).

C'est à partir d'eux que se forment tous les corps dontnous faisons l'expérience. 2.

Le cliname n et la composition des corps Si le mouvement des atomes était toujours nécessairement le même selon unechute rectiligne et verticale, ils ne se rencontreraient pas et ne pourraientpas s'agréger les uns aux autres.

Sous le nom de clinamen, Épicure désignedonc une liberté dans le mouvement des atomes, une déclinaison de leursmouvements par lesquels ils entrent en contact en des temps et des lieuxdéterminés pour former des corps.

Le matérialisme d'Épicure suppose laliberté.

Il en va de même pour l'homme : ce dernier est libre de penser ce qu'ilveut parce qu'il est doté du pouvoir de choisir parmi les simulacres.Les simulacres, qui sont vus et pensés par l'homme, sont les petites partiesdes corps qui se détachent lorsque les atomes en mouvement dans les agrégats s'entrechoquent. b) Poser un dualisme fondamental entre la matière et l'esprit.

La nature, le monde de la matière, est le lieu d'undéterminisme rigoureux, tandis que l'esprit, la pensée, est celui de la liberté.

Cf.

le dualisme cartésien : en tant quecorps, l'homme appartient à la nature et est soumis à ses lois, mais en tant qu'âme, que pensée, il leur échappe. c) Poser que le déterminisme de la nature est total et que l'homme n'y échappe pas ; que la liberté humaine estdonc illusoire. Le rationalisme cartésien nous montre déjà qu'une volonté infiniment libre, mais privée de raison, est une volontéperdue.

Plus nous connaissons, plus notre liberté est grandie et fortifiée.

Si nous développons notre connaissanceau point de saisir dans toute sa clarté l'enchaînement rationnel des causes et des effets, nous saisirons d'autantmieux la nécessité qui fait que telle chose arrive et telle autre n'arrive pas, que tel phénomène se produit, alors quetel autre ne viendra jamais à l'existence.

Pour Spinoza, une chose est libre quand elle existe par la seule nécessitéde sa propre nature, et une chose est contrainte quand elle est déterminée par une autre à exister et à agir.

Ausens absolu, seul Dieu est infiniment libre, puisqu'il a une connaissance absolue de la réalité, et qu'il la fait être etexister suivant sa propre nécessité.

Pour Spinoza et à la différence de Descartes, la liberté n'est pas dans un libredécret, mais dans une libre nécessité, celle qui nous fait agir en fonction de notre propre nature.

L'homme n'est pasun empire de liberté dans un empire de nécessité.

Il fait partie du monde, il dispose d'un corps, d'appétits et depassions par lesquelles la puissance de la Nature s'exerce et s'exprime en nous, tant pour sa propre conservationque pour la nôtre.

Bien souvent nous croyons être libres, alors que nous ne faisons qu'être mus, par l'existence decauses extérieures :la faim, la pulsion sexuelle, des goûts ou des passions qui proviennent de notre éducation, de notre passé, de notreculture.

Nul homme n'étant coupé du milieu dans lequel il vit et se trouve plongé, nous sommes nécessairementdéterminés à agir en fonction de causes extérieures à notre propre nature.

"Telle est cette liberté humaine que tousles hommes se vantent d'avoir et qui consiste en cela seul que les hommes sont conscients de leurs désirs, etignorants des causes qui les déterminent." d) Poser que le déterminisme de la nature est rigoureux et que l'homme ne peut s'y soustraire ; que cependant savolonté n'est déterminée que par elle-même, et que donc la liberté humaine consiste à accepter et à vouloir lanécessité (cf.

le stoïcisme).. »

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