Flaubert immobile

« Au fil des années, son état ne va qu’empirer.

Donc, Madame Bovary , est donc bien un ouvrage romantique et réaliste.

Toute l’histoire se passe autour de la vie d’Emma et de ses relations amoureuses.

Vu sous cet angle, on ne peut vraiment pas dire qu’il s’agisse d’un roman d’action à proprement parler.

À moins, que l’adultère soit considéré comme tel et même si c’était le cas, tout cela n’aurait rien de réellement palpitant.

On peut donc bien parler de roman d’inaction.

Enfin, en ce qui concerne la question de l’immobile, si l’on s’en réfère toujours au même ouvrage, l’histoire se déroule uniquement en France.

Il est vrai que malgré le fait que l’histoire se passe dans un seul pays, il y a tout de même des petits voyages de villes en villes.

Cependant, on s’en tient principalement à deux villes qui ne sont d’autres que Rouen et Yonville.

En effet, les grands événements ne se passent que dans l’une de ces villes.

Il n’est pas du tout question de grands voyages au bout du monde.

On ne part pas explorer de nouveaux horizons.

On s’en tient uniquement à une seule région.

Il paraît évident que de ce point de vue, on ne peut qu’être d’accord avec les propos de Jean Rousset, pour ce qui est de l’immobile. En conclusion, le critique Jean Rousset a raison lorsqu’il affirme que ’’Flaubert est le grand romancier de l’inaction, de l’ennui, de l’immobile’’.

Comme nous avons pu le constater plus haut, les seules vraies actions qu’on puisse retirer de cet ouvrage seraient les relations désastreuses qu’Emma entretient.

En effet, elle ne fait qu’accumuler ses échecs amoureux.

Il n’y a pas un homme pour rattraper l’autre à ses yeux.

Les seules réelles aventures qui peuvent survenir dans ce livre, sont des aventures sentimentales, on peut bien parler de Flaubert comme étant le grand romancier de l’inaction.

De plus, pour ce qui est de l’ennui, comme on l’a vu, l’auteur accorde beaucoup trop d’importance à des futilités.

Effectivement, lorsqu’on lit une série de descriptions qui n’a aucune valeur, on ne peut que se lasser de l’ouvrage.

En effet, qui voudrait poursuivre une lecture dans la mesure où tout ce qui est décrit en abondance n’est que des détails insignifiants ? De ce point de vue-là, on ne peut qu’aller dans le sens du critique Jean Rousset quand il déclare que Flaubert est le grand romancier de l’ennui.

En général, Flaubert nous décrit principalement la région de la Haute Normandie car elle l’a beaucoup inspirée.

C’est donc pourquoi on retrouve ce lieu dans nombreux de ses romans.

Par conséquent, Jean Rousset avait bel et bien raison d’affirmer de tels propos concernant Flaubert. 2. »