Devoir de Philosophie

Francis Bacon

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

bacon
Fils du garde des Sceaux d'Élisabeth Ire, Bacon grandit parmi les courtisans et manifesta vite une grande ambition. Envoyé en France en 1577 avec l'ambassadeur d'Angleterre, il pensait devenir rapidement un homme d'état influent. Mais la mort de son père l'année suivante le contraignit à étudier le droit afin de pouvoir entrer au service de la reine. Ce n'est que sous le règne de Jacques Ier qu'il reçut le titre de chevalier et fut élevé aux hautes fonctions de grand chancelier. Accusé de concussion (malversation financière), il fut incarcéré à la Tour de Londres, avant d'être libéré contre le paiement d'une lourde amende. Sa carrière politique prit ainsi fin.
bacon

« Francis Bacon (1561-1626) « Sois l'artisan de ton bonheur et non son prétendant importun ! » Une pensée de l'induction Né à Londres, Francis Bacon entre à Cambridge en 1573 puis au collège de droit de Gray's Inn deux ans plus tard.

Entre 1576 et 1679, il voyage en France, puis après avoir entamé une carrière d'homme de loi, il entre à la chambre des Communes en 1584, c'est à cette époque qu'il conçoit une philosophie du savoir où la logique aristotélicienne serait remplacée par l'induction. Sous Jacques Ier, il atteint de hautes charges judiciaires : procureur général, garde des Sceaux, grand chancelier (1618) et reçoit les titres de lord Verulam et de vicomte St Alban (1621), sous lesquels il est alors le plus souvent cité.

Intrigant et sans scrupule, il perd ses fonctions à la suite d'une accusation de concussion (corruption) en 1621 ; il lance un mot resté célèbre grâce à Beaumarchais qui le « recyclera » dans son Barbier de Séville : « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ! » Il profite de sa retraite pour écrire des ouvrages d'histoire et de physique, continuer son grand oeuvre, l' Instauratio Magna , sans parvenir à l'achever.

Il arrive périodiquement qu'on lui attribue, à tort, la paternité des drames de Shakespeare… L'observation et la maîtrise de la nature Philosophe de la connaissance scientifique, Francis Bacon la pense compatible avec la religion : « Si quelques gouttes de philosophie ont pu conduire à l'athéisme, la philosophie ramène à la religion celui qui s'y abreuve à longs traits.

» En revanche, il laisse de côté les mathématiques1, principal outil d'interprétation pour Galilée ou Descartes.

L'intérêt de la science est d'abord d'étendre au maximum la puissance de l'homme sur la nature ; pour ce faire, il est nécessaire de développer la science appliquée aux techniques et de connaître parfaitement les lois qui régissent l'univers car « on ne triomphe de la nature qu'en lui obéissant ». Une nouvelle science expérimentale Bacon commence par rejeter l'autorité des Anciens, il écarte ainsi la méthode déductive pour la remplacer par une « interprétation de la nature » où l'expérience apporte des connaissances nouvelles.

La transmission historiques sur quoi se fonde le principe. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles