Hedonisme
Publié le 21/10/2013
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Mais selon Nietzsche 8 la revendication de l'hédonisme chrétien n'est pas légitime.
Selon lui, l'hédonisme
chrétien est une totale déformation de la réalité, de ce qu'est la nature de l'hédonisme même.
La religion
chrétienne tend à prendre des états philosophiques existants, ou des traditions, ou encore de la vérité et à les
vider de leur contenu, de leur nature afin de les refaire sous une forme chrétienne et ainsi de les intégrer sous
une image vide de sens à cette religion 9 .
Elle prône l'originalité, mais elle crée juste un amas d'idées qui n'a
plus de lien avec la réalité, qui la déforme, et commet un contresens ou un non-sens sur la nature des mots
eux-mêmes.
D'après Onfray, l'hédonisme se résume par cette maxime de Chamfort : « Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni
à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale ».
En ethnologie[modifier | modifier le code]
« Hédonistique » est un adjectif créé par des ethnologues pour désigner les sociétés dans lesquelles les
interactions sont destinées à les prolonger ou à en établir, en contraste avec les sociétés agonistiques où les
interactions sont orientées à les interrompre ou les diminuer.
Histoire[modifier | modifier le code]
La doctrine est associée notamment dans l'Antiquité à Aristippe de Cyrène et au Cyrénaïsme, mais aussi
à Épicure, bien que leurs définitions du plaisir soient différentes.
Épicure rappelle qu'un plaisir excessif actuel doit être évité s'il conduit à une douleur future alors que les
Cyrénaïques insistaient sur le fait que le plaisir est toujours le but présent de l'action, même si cette fin est
relativisée et se modifie dans le temps.
Jeremy Bentham, le fondateur de l'utilitarisme, le comprenait comme un « calcul hédoniste », qui devait
systématiser l'idée de mesure des plaisirs dans le Philèbe de Platon.
Ce calcul constitue une des bases des
modélisations dans la théorie de la décision.
John Stuart Mill, qui reprit la doctrine utilitariste, reprocha ensuite à Bentham de ne pas avoir donné de
hiérarchisation qualitative de la nature des plaisirs.
Mais une telle hiérarchisation fait sortir de l'hédonisme pour
y introduire d'autres valorisations et d'autres fins (comme celle de « vie bonne pour l'homme », qui recherche
une valeur du bonheur en plus des plaisirs)..
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