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hume "il semble.......societé"

Publié le 27/01/2013

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hume
i souvent nous pouvons avoir tendance à considérer l’homme comme un être vivant supérieur, il n’en demeure pas moins qu’une simple observation nous conduit à remarquer qu’il est l’être le moins bien doté de la nature. L'homme est, nous dit Hume, le plus faible des animaux au point de vue de la nature. Nous pouvons donc nous demander comment l’homme fait-il face à ces faiblesses. Pour pouvoir répondre a cela, nous étudierons ce texte avec deux axes. Premièrement nous verrons la cruauté de la nature envers l'homme puis nous verrons que la société est la solution à la survie de l'homme. La cruauté de la nature envers l'homme : Hume commence sa démonstration en soulignant la cruauté de la nature envers l'homme. Il précise que cette cruauté est double : d'abord aucun animal n'a autant de besoins que l'homme et, ensuite, nos facultés naturelles de les satisfaire sont tout à fait insuffisants. Aucun autre animal n'est accablé de ce double handicap. Hume illustre sa démonstration par deux exemples. Premièrement le lion, s'il a, certes, bea...
hume

« proportionnés à ses besoins c'est à dire qu'il a assez de facultés pour les satisfaire sans en avoir trop. Inversement, les herbivores comme le mouton et le boeuf n'ont pas les facultés du lion mais leurs besoins sont réduits en proportion.

Parce qu'ils ont moins de besoins, ont moins d'avantages.

On voit donc bien que, pour eux aussi, avantages et besoins sont proportionnés : plus les besoins s'accroissent, plus les avantages augmentent, moins les besoins sont nombreux, moins les avantages sont importants.

L'homme est le seul être chez qui cette proportionnalité n'existe pas, puisqu'il a à la fois beaucoup de besoins et peu d'avantages, pour se nourrir l'homme doit chasser (et le gibier ne se laisse pas prendre facilement) ou travailler.

Dépourvu de pelage et sans protection innée, il nous faut de plus nous loger et nous vêtir.

Or l'homme n'a aucune arme naturelle.

Il est faible et inadapté physiquement à tant d'exigences. La société solution à la survie de l'homme : Il pourrait sembler, à première vue, que la société, et non la nature, est cause de notre faiblesse.

La société, en effet, augmente les besoins.

La plupart des besoins sont des besoins sociaux.

De plus, la société, par les facilités de vie qu'elle nous donne, tend à nous dispenser de gros efforts physiques.

Confronté à une vie beaucoup moins rude, nous avons tendance à nous dispenser d'actions qui pourraient nous rendre plus forts. Mais Hume affirme que c'est la société avec la solidarité qu'elle implique qui va permettre à l'homme de survivre.

Certes la société engendre des besoins supplémentaires mais elle permet à l'homme de cultiver ses facultés et donc de compenser largement l'augmentation des besoins.

L'homme social seul est satisfait et heureux, ce qui lui serait impossible s'il vivait à l'état de nature.

"Par la société, toutes ses infirmités sont compensées" : Les infirmités dont il est question sont bien sûr celles de l'homme.

Aux yeux de Hume, l'homme est faible.

Il est, en effet, dépourvu d'instincts, il n'a pas d'instrument naturel (par exemple, il n'a ni griffes, ni crocs).

S'il vivait à l'état de nature, il serait sans doute voué à la disparition.

La société, cependant, nous sauve la vie.

Elle permet, en effet, par la solidarité et la coopération, d'accroître nos forces.

Elle permet à l'homme de. »

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