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James Cook

Publié le 22/02/2012

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James Cook naquit le 27 octobre 1728 à Marton, dans le Yorkshire. Placé en 1745 comme apprenti chez un épicier de Staithes, près de Whitby, il y travailla pendant une année et demie, puis son patron le présenta à un armateur de l'endroit, John Walker, et ce fut ainsi que, sur un navire charbonnier, Cook commença sa carrière. En 1755 il s'engagea dans la Marine Royale. Deux ans plus tard, il fut nommé maître chargé, prit part à la guerre de Sept-Ans contre la France et, après la chute de Québec, resta dans les eaux de l'Amérique du Nord, chargé de surveiller le Saint-Laurent et plusieurs ports. En octobre 1762 il rentra en Angleterre et épousa, peu après, Elizabeth Batts. En 1763, Cook fut envoyé aux îles Saint-Pierre et Miquelon pour s'y livrer à des observations ; après une brève visite en Angleterre, il repartit pour Terre-Neuve, avec mission d'y poursuivre des recherches approfondies. Chaque hiver, il rentrait en Angleterre. A la fin de 1766, il rapporta les résultats d'une observation de l'éclipse de soleil qui s'était produite le 5 août. Il en tira des calculs de longitude publiés plus tard par la Royal Society.

« contre le scorbut.

Personne, avant lui, n'avait attaqué ce fléau de manière systématique ; après son voyage, sesméthodes furent généralement adoptées. Cook avait gagné Batavia pour y faire réparer le navire.

Ce travail étant accompli par des ouvriers hollandais,l'équipage se trouve désOeuvré C'est alors que la dysenterie commence à sévir ; tous en sont malades, trentehommes succombent avant que le navire ait atteint l'Atlantique ; parmi les victimes se trouve l'astronome Green.

Enoutre, de nombreux malades doivent être débarqués à Capetown.

Le 12 juillet 1771, Cook regagne l'Angleterre Bienqu'il n'ait pu démentir complètement l'existence de la Terra australis, les résultats positifs de son expédition furentd'une importance telle que ce voyage mérite d'être placé au premier rang. Presque aussitôt après, Cook doit appareiller pour un second voyage, destiné cette fois à lever tous les doutes surla terre australe.

Le plan général consiste à naviguer autour du monde à une latitude sud élevée, de commencer parla recherche du cap Circumcision, qu'on suppose avoir été découvert par Bouvet au cours de son voyage de 1739-1740 au sud de l'Afrique, de continuer ensuite vers l'est et en poussant au besoin vers le nord.

On lui équipe deuxnavires, le Resolution et l'Adventure, et on lui confère le grade de capitaine.

J.-R.

Forster, un naturaliste allemand,se joint à l'expédition, qui dispose en outre de quatre chronomètres dont l'un, conçu par John Harrison, est qualifiépar Cook : "Notre guide jamais en défaut." Le 13 juillet 1772, Cook part de Plymouth et apprend, en touchant Le Cap, qu'une expédition française commandéepar Kerguélen-Trémarec avait découvert des terres au point 50° S.-90° E., et qu'une autre expédition, sous Marion-Dufresne, avait aperçu quelques îles près du Cap, mais à la même latitude environ.

Cook ne trouve pas la terre deBouvet, et comme il navigue à trois cents milles au sud, il en conclut qu'elle ne peut faire partie du continentaustral.

Il continue alors vers l'est, met de nouveau le cap au sud à la longitude de 39° 35' E., puis il retourne versle nord à un point à mi-chemin environ entre les terres découvertes par Kerguélen-Trémarec et Marion-Dufresne.

Ilne voit nulle terre, mais se convainc à nouveau que, s'il en existait dans cette partie de l'océan, elles ne pourraientavoir de rapport avec le continent austral.

Une recherche ultérieure à l'est de la Nouvelle-Zélande ne révéla aucuncontinent.

Cook appareille alors au nord vers son ancienne base, à Tahiti. Après quelques découvertes dans le Pacifique, Cook repart vers le sud et perd contact avec l'Adventure.

LeResolution continue donc seul son voyage, atteint le 22 décembre 1773 la latitude 67° 31' S., pour battre, à la findu mois de janvier suivant, son propre record en touchant 71° 10' S.

La banquise l'empêchant d'aller plus loin, Cookremonte rapidement vers le nord, redécouvre l'île de Pâques et retourne à Tahiti.

Il explore les Nouvelles-Hébrides,découvertes en 1606 par Quiros et visitées à nouveau en 1768 par Bougainville, ainsi que la Nouvelle-Calédonie, etrentre une fois de plus en Nouvelle-Zélande.

De là, Cook navigue vers l'est, double le cap Horn, revoit la Nouvelle-Georgie, découvre les îles Sandwich du Sud, et jette un dernier regard sur le cap Bouvet.

Il arrive en Angleterre le30 juillet 1775.

Ainsi se termina un voyage remarquable par son immunité complète contre le scorbut, son évitementdes périls de la banquise et par la preuve définitive qu'il avait donnée de l'inexistence du continent austral.

Cookavait atteint tous ses objectifs. Le troisième voyage de Cook, en 1776, devait résoudre le problème du passage du Nord-Ouest.

Les tentatives,jusqu'alors, avaient échoué, et au cours d'un voyage à l'embouchure du Coppermine en 1771, Samuel Hearne avaitconstaté qu'à l'est, ce passage ne pouvait exister à une latitude inférieure à 68° N.

Mais l'incertitude subsistaitquant au débouché sur le Pacifique.

Le détroit de Béring avait été redécouvert et quelques points de la côte nord-américaine étaient connus Cependant, certains géographes pensaient que ces régions formaient un archipel autravers duquel un passage ne devait pas être impossible, et d'autres continuaient à s'en tenir aux détroits dont ladécouverte était attribuée à Juan de Fuca (1593) et à de Fonte (1640).

En 1579, Drake avait probablement atteintla latitude 48° N sans trouver un passage ; mais il avait découvert à 40° latitude N.

la New Albion.

Cook reçut pourinstructions de longer les côtes de la New Albion sans s'arrêter aux détails en deçà du 65e degré de latitude nord,puis de chercher une voie pouvant conduire à la baie d'Hudson ou à la mer de Baffin.

S'il n'en trouvait pas, il devaitl'année suivante continuer ses recherches plus au nord.

Au préalable cependant, Cook devait explorer les îlesdécouvertes par Crozet et Kerguélen-Trémarec dans le sud de l'océan Indien. Le 11 juillet, Cook s'embarque et le 12 décembre, il aperçoit un des premiers groupes d'îles découverts par Crozet.Peu après, il passe au second groupe et atteint le 24 décembre Kerguélen où il séjourne peu, part pour la Nouvelle-Zélande, découvre quelques îles dans le Pacifique et, en août 1778, se retrouve à son ancien ancrage à Tahiti.Pendant son voyage vers le nord, commencé le 8 décembre 1777, il découvre le groupe des Hawaï ; le 7 mars, il esten route pour les côtes de l'Amérique du Nord à une latitude de 44°; réglant sa marche selon les intempéries, illonge ces côtes jusqu'au 60e degré nord, où il commence une exploration plus attentive.

Il découvre alors la baie deCook, constate qu'il ne peut y trouver le passage cherché, passe le détroit de Béring et atteint la latitude 70° N.

oùla banquise l'arrête.

Il explore alors les côtes à l'est et à l'ouest du détroit et décide, la saison étant trop avancée,d'aller hiverner aux îles Hawaï.

Il y arrive fin octobre, consacre quelque temps à dresser la carte des grandes îles et,au début de l'année 1779, passe un mois dans la baie de Kealakekna.

Il quitte l'archipel le 4 février pour continuerses recherches, mais une violente tempête le contraint à y retourner, et le 14 février, sur la plage, il est tué dansun engagement avec les indigènes. L'expédition se remet en route sous le commandement de Charles Clarke ; au mois de juillet, elle regagne unelatitude élevée (70° 33' N.) sans trouver de passage.

Les deux navires rentrent en Angleterre en octobre 1780. Ce nouveau voyage n'avait pas résolu le problème du passage du Nord-Ouest, qui ne le fut que plus tard par une. »

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