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Jean de la Fontaine. Le chêne et le roseau

Publié le 09/11/2011

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fontaine

Une fable qui met en scène des végétaux opposés et personnifiés. Comment le fabuliste met-il en présence des végétaux opposés et personnifiés ?

I- Le récit d’une dispute arbitré par le vent.

a) Des éléments naturellement personnifiés

 Le roseau et le chêne sont doués de parole : le titre le mentionne. Il y a un dialogue de vers 2 au vers 24. On y trouve des sentiments, de l’orgueil, des comportements, de la lucidité. 

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« b) Sur le plan moral et intellectuel Le roseau : lucidité/mesure, modestie Il accepte sa condition Il montre qu’il n’est pas dupe de la sympathie du chêne Absence de brutalité dans sa réponse Prudence, réserve. v.21 : présent de vérité général. Le chêne : orgueil => aveuglement, condition de faiblesse Analyse toute la fragilité du roseau Accentue v.3-4-5. Il se croit supérieur, indispensable, immortel. c) Sur le plan de l’expression et du style Le roseau : brièveté de sa réponse Simplicité/sobriété Phrases courtes/brèves vocabulaire courant > attitude physique v.21-23 Le chêne : longueur de son discours Grandiloquence, alexandrins, images érudites/précieuses. v.7-10-16 Figures de style, périphrase, vocabulaire soutenu, phrases complexes. III- Une réflexion moral, politique et esthétique. a) Pouvoir des apparences et apparences du pouvoir. Le chêne correspond à la force, et le roseau correspond à la fragilité.

Il y a un renversement à la fin, qui inverse les rapports : Le roseau résiste et le chêne cède. b) Une leçon politique ? Le chêne= Fouquet et le roseau= les grands de la cour de Louis XIV.

« savoir s’adapter aux circonstances » vers 21= les courtisans. c) Une réflexion esthétique. Fable typique du classicisme = imitation de l’antiquité.

Affirmation d’une habilité. »

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