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John langshaw Austin

Publié le 12/12/2014

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John Langshaw Austin est un philosophe anglais né le 26 mars 1911 à Lancaster et mort le 8 février 1960, appartenant à la philosophie analytique. Il s'est intéressé au problème du sens en philosophie Biographie et informations Nationalité : Royaume-Uni Né(e) à : Lancaster(Lancashire), , le 28/03/1911 Mort(e) le : 08/02/1960  Biographie : John Langshaw Austin est un philosophe anglais appartenant à la branche de la philosophie analytique. Il s'est intéressé au problème du sens en philosophie.Il fit ses études à l'université d'Oxford. Après avoir servi dans les services de renseignements britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale, Austin rentra à Oxford et y enseigna la philosophie jusqu'à sa mort.Austin considérait que la tâche fondamentale de la philosophie est l'analyse et la clarification du langage ordinaire. Selon lui, l'analyse du langage ordinaire est le point de départ le plus fécond de la recherche philosophique. Les travaux d'Austin sur le langage donnèrent naissance à des concepts aussi essentiels que celui de l'« acte de langage ». La théorie du même nom affirme que nombre d'énoncés (du type Je déclare la séance ouverte) ne décrivent pas une quelconque réalité, mais créent eux-mêmes un événement (la séance s'ouvre effectivement par la phrase du président). Les énoncés de ce type, appelés performatifs, constituent l'accomplissement d'un acte, à la différence des énoncés dits constatifs (Le président a ouvert la séance peut avoir la valeur d'un avertissement). Les principales oeuvres d'Austin sont Philosophical Papers (« Articles philosophiques », 1961) Quand dire, c'est faire (1962) et le Langage de la perception (1962).  1962 john langshaw austin Quand, lors d'un mariage, le maire dit aux deux fiancés « je vous déclare mari et femme », il ne se borne pas à constater cette union : il la réalise par le fait même de prononcer cette phrase. Il existe ainsi dans le langage des propositions qui, contrairement à ce que pensaient les philosophes dits logiciens (Bertrand Russell ou Rudolf Carnap) ne sont, à proprement parler, ni vraies ni fausses. Ces énoncés, tels que « vous pouvez disposer » , « je déclare la cérémonie ouverte » ou « je promets de rendre l'argent », n'ont pas pour but de transmettre une information (« je suis ici ») ou de décrire la réalité (« la table est verte »), comme le font les énoncés «constatifs»...

« inutile, émaillant même son exposé de quelques remarques humoristiques.

D'autre part, il ne livre pas les résultats d'une recherche, mais accomplit en quelque sorte cette recherche devant le public, avançant à tâtons, testant des hypothèses et reculant quand elles s'avèrent non-pertinentes (ainsi est-il amené à réfuter partiellement sa distinction initiale entre énoncés constatifs et performatifs). Austin parvient ainsi à préciser le fonctionnement de ces énoncés performatifs.

Il montre, entre autres, que leur « réussite » (qu'ils fassent vraiment quelque chose) suppose plusieurs conditions.

Reprenons l'exemple du mariage : pour être efficace, l'énoncé du maire doit être prononcé en respectant la procédure du mariage (il doit venir en fin de cérémonie, et non au début), dans des circonstances appropriées (à la mairie et non dans un restaurant), par la personne habilitée (le maire, et non mon cousin).

Au final, Quand dire, c'est faire débouche sur une véritable typologie des actes de langage, qui renouvelle profondément la pragmatique, discipline qui, entre linguistique, philosophie et sociologie, étudie les usages des signes (par opposition à l'analyse de leur logique interne). Questions concrètes et problèmes généraux. Il s'agit donc moins, pour Austin, de savoir comment le langage représente (ou pourrait représenter) la réalité que de comprendre son fonctionnement réel, en partant de son usage en situation.

Le succès d'Austin est ainsi dû non seulement à ses travaux philosophiques mais aussi à une certaine conception de la philosophie, hostile à la théorisation a priori, qui entraîne une simplification abusive de la réalité. Quand dire, c'est faire illustre parfaitement la volonté de partir de questions concrètes, pour aborder les problèmes les plus généraux, qui était celle d'un philosophe pour qui « le langage nous éclaire la complexité de la vie » .. »

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