J'y suis, j'y reste. Mac-Mahon
Publié le 24/08/2010
Extrait du document
• «J'y suis, j'y reste«: telle aurait été la réponse lapidaire de Mac-Mahon à l'envoyé du général en Chef de l'armée anglaise lui demandant, le 8 septembre 1855, s'il se sentait en mesure de tenir la position de Malakoff qu'il venait, au terme d'une très dangereuse attaque, d'emporter à la tête de ses hommes.
Edme Patrice, Maurice, comte de Mac-Mahon, après s'être distingué en Crimée, s'illustra pendant la campagne d'Italie en 1859, et y gagna son bâton de maréchal et le titre de duc de Magenta. Il connut un destin moins heureux pendant la guerre franco-allemande de 1870, avec les défaites de Wissembourg, Froeschwiller et Sedan. Commandant l'armée des Versaillais, il dirigea de mars à mai 1871 la répression contre la Commune de Paris.
Il fut porté en 1873 à la présidence de la République, élu pour sept ans. Toutefois, il fut contraint à la démission en 1879.
Liens utiles
- Message et décret de Mac-Mahon lors de la crise du 16 mai 1877 - texte
- Mac-Mahon ( Edme Patrice, comte de), duc de Magenta.
- MAC-MAHON, Edme Patrice Maurice, comte de (13 juin 1808-17 octobre 1893) Président de la République (1873-1879) Saint-cyrien, issu d'une famille irlandaise, il est nommé général en juin 1848.
- MAC-MAHON, Edme Patrice Maurice, comte de (13 juin 1808-17 octobre 1893) Président de la République (1873-1879) Saint-cyrien, issu d'une famille irlandaise, il est nommé général en juin 1848.
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