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La biologie nous dit-elle ce qu'est la vie ?

Publié le 25/01/2020

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La pensée biologique actuelle paraît capable de penser ce qui fait l'unité du monde vivant. F. Jacob oppose, dans La Logique du vivant, le chimiste et le biologiste : le premier étudie dans l'organisme une « panoplie de structures, de fonctions, d'enzymes, de membranes, etc. » qui ne lui semblent pas constituer une frontière nette avec d'autres structures matérielles; « pour le biologiste, le vivant ne commence qu'avec ce qui a pu constituer un programme génétique ».

Un phénomène, par exemple, a longtemps paru magique : la régénération spontanée. Certains organismes, comme l'hydre, sont capables de reformer des parties de leur corps, membres ou organes, lorsqu'ils ont été détruits. Un plathelminthe, sorte de ver plat, coupé ■ en 279 morceaux, reforme 279 vers, reconstituant un corps entier à ; partir d'une poignée de cellules. Or, il s'avère que, si nous n'avons pas ces capacités, nous possédons nous aussi les gènes de ces vers. Si les êtres vivants se sont complexifiés au fil de l'évolution, toutes les espèces ont une origine commune. Penser l'unité du monde vivant, c'est ainsi prendre conscience de ce qui relie une bactérie, une souris, un arbre, un homme.

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« • Bergson écrit, dans L'Évolution créatrice : «Les anciens ne se sont pas demandé pourquoi la nature se soumet à des lois, mais pourquoi elle s'ordonne selon des genres.

L'idée de genre correspond surtout .J à une réalité objective dans le domaine de la vie, où elle.traduit un .: fait incontestable, l'hérédité.» Cependant, se demande Stephen Jay a:: Gould (Le Pouce du panda, 20) : «Comment une division du monde 111 organique en entités séparées pourrait-elle être justifiée par une .J théorie de l'évolution dans laquelle le changement incessant repré­ t- sente le fait fondamental de la nature?» Il poursuit:« Notre monde 111 en perpétuel mouvement se modifie si lentement que l'on peut Z considérer comme statiques les configurations du moment.» g • Le monde vivant constitue une sorte d'intelligibilité non produite - par la pensée humaine, la formation de configurations stables qui ne ~ se maintiennent que relativement, au sein d'un flux perpétuel de ci: matière.

Claude Bernard parlait d'idée directrice, on parlerait aujour­ .J d'hui de programme.

Constatons ici la persistance de l'utilisation de notions empruntées au monde de notre pensée : programme, idée.

Ill.

Penser l'unité du vivant •La pensée biologique actuelle paraît capable de penser ce qui fait l'unité du monde vivant.

F.

Jacob oppose, dans La Logique du vivant, le chimiste et le biologiste : le premier étudie dans l'organisme une «panoplie de structures, de fonctions, d'enzymes, de membranes, etc.» qui ne lui semblent pas constituer une frontière nette avec d'autres structures matérielles;« pour le biologiste, le vivant ne com­ mence qu'avec ce qui a pu constituer un programme génétique».

•Un phénomène, par exemple, a longtemps paru magique : la régé­ nération spontanée.

Certains organismes, comme l'hydre, sont capables de reformer des parties de leur corps, membres ou organes, lorsqu'ils ont été détruits.

Un pl~thelminthe, sorte de ver plat, coupé en 279 morceaux, reforme 279 vers, reconstituant un corps entier à partir d'une poignée de cellules.

Or, il s'avère que, si nous n'avons pas ces capacités, nous possédons nous aussi les gènes de ces vers.

Si les êtres vivants se sont complexifiés au fil de l'évolution, toutes les espèces ont une origine commune.

Penser l'unité du monde vivant, c'est ainsi prendre conscience de ce qui relie une bactérie, une souris, un arbre, un homme.

> Flash bac p.

SS. »

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