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La communication animale

Publié le 07/02/2022

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« Klairane GUÉRIN Terminale B Exercice en philosophie pour la rentrée : Texte de Benveniste page 216 Répondre à la question 1en précisant les caractéristiques Le texte que nous allons étudier est un extrait des Problèmes de linguistique générale, écrit par Emile Benveniste en 1966.

En s’appuyant sur les travaux du zoologue K.

Frisch concernant les abeilles, il nous éclaire quant à la différence entre la communication animale et le langage humain.

Les propos de Benveniste nous permettrons de relever les caractéristiques de ces différents de moyens de communication. Tout d’abord, nous allons analyser les caractéristiques de la communication animale selon le linguiste français. Benveniste prend l’exemple des abeilles afin d’étudier la communication animale. Il parle de « transmission unilatérale », car « l’abeille ne construit pas de message à partir d’un autre message », elle « reproduit la même information (qu’elle a reçu) non d’après le message premier mais d’après la réalité qu’elle vient de constater ». Aussi, le linguiste insiste sur la « fixité du contenu » et « l’invariabilité du message » comme étant des caractéristiques essentielles de la communication animale.

Il livre son point de vue quelque peu péjoratif quant au mode de communication des animaux (ici « la danse de la butineuse ») : « le contenu du message se rapporte toujours et seulement à une donnée, la nourriture ; les seules variantes sont des données spatiales ». L’auteur évoque également « le rapport à une seule situation ».

La notion du « symbolisme » des abeilles rentre alors en jeu.

Celui-ci est « particulier », car il « consiste en un décalque de la situation objective, de la seule situation qui donne lieu à un message, sans variation ni transposition possible ». La dernière caractéristique que fournit Benveniste à propos de la communication animale est « la nature indécomposable de l‘énoncé ». En effet, en étudiant le message des abeilles, il a découvert que celui-ci « ne se laisse pas analyser ».

Il n’y a qu’un « contenu global » dont « la seule différence est liée à la position spatiale » et qu’il est « impossible de décomposer ». A la fin de cet extrait, le linguiste met enfin un nom sur le « mode de communication employé par les abeilles », il utilise le terme « code. »

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