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La connaissance du bien nous prémunit-elle du mal ?

Publié le 19/09/2012

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On peut affirmer, comme Sartre, l'instabilité, la relativité des notions de bien et de mal, notions sociales et non absolues. Et affirmer que la morale est sans cesse à construire dans un monde sans dieu, où l'homme est à la fois entièrement libre et entièrement responsable. Mais on peut aussi s'interroger sur la signification même du bien et du mal. Pour Spinoza, il n'y a en effet ni bien ni mal, il n'y a que de la joie ou de la tristesse. Contrairement à la pensée classique, Spinoza conçoit l'homme non comme un être de connaissance, mais comme un être de désir....

« • Oui, si la connaissance de ce bien prend sa source non à l'extérieur de lui-même mais dans son être profond qui ouvre à la joie.

CORRIGÉ [Dissertation rédigée] [Introduction] L'homme est-il capable, alors qu'il a conscience que son action aura des conséquences mauvaises, de choisir de la faire quand même ? L'homme peut-il être volontairement méchant ? Cette question suppose que l'homme a le choix, donc qu'il est libre.

Avant tout, il va falloir défi­ nir les termes.

[1 -Seul l'homme est capable de faire le bien et le mal] Le bien et le mal relèvent de la morale.

Le mal représente tout ce contre quoi l'homme doit lutter pour ne pas être malheureux : la violence, la faute, le péché, et pour ne pas non plus nuire à autrui.

En effet, Freud pense que l'homme est naturellement agres­ sif et qu'il n'est pas bon.

Cette agressivité inhérente à la nature de l'homme constitue une menace permanente pour la vie sociale.

«Cette tendance à l'agression [ ...

] constitue le facteur principal de perturbation dans nos rapports avec notre prochain; c'est elle qui impose à la civilisa­ tion tant d'efforts», écrit-il dans Malaise dans la civilisation.

Le bien est alors ce que la raison m'ordonne de faire pour bien vivre et respecter autrui.

Pour reprendre la vision freudienne, ce sont la réflexion et les règles morales de la société qui obligent les hommes à limiter leur agressivité pour vivre ensemble au prix d'inhibitions, de névroses parfois, et même si la civilisation ne parvient jamais à faire disparaître les ten­ dances instinctives de l'homme.

Vivre selon le bien signifie agir morale­ ment : cela n'implique pas nécessairement le bonheur, souligne Kant.

Le bonheur n'est pas la fin de la vie, notre fin est d'être digne du bonheur en faisant toujours notre devoir.

L'homme est donc cet être capable d'obéir à la loi morale qu'il se donne et érige en valeur suprême.

Mais il n'est pas régi par la seule rai­ son.

C'est pourquoi, tout en connaissant ce qu'il faut faire, il lui arrive de faire le mal, il lui arrive de se laisser submerger par ses pulsions et ses passions qui risquent de le détourner de la morale.. »

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