Devoir de Philosophie

La connaissance scientifique abolit-elle toute croyance ?

Publié le 29/08/2012

Extrait du document

scientifique

La religion, du latin religare, est de l'ordre de ce qui relie deux entités ontologiquement distinctes et inégales. Elle affirme par ce lien une dépendance entre d'une part une créature, imparfaite et contingente, et de l'autre un créateur, parfait et nécessaire. La religion est donc une entreprise d'asservissement visant à contenir l'homme en chacun de ses instincts. Spinoza: Deus sive natura Spinoza part d'une identification entre d'une part le réel, et d'autre part Dieu. Dieu, c'est en somme tout, l'ensemble du réel, et en ce sens, nous sommes nous-mêmes des modes de cette substance unique. Aucune transcendance donc de l'instance divine, aucune séparation entre le créateur et ses créatures. Spinoza propose une religion naturelle où tout est une partie de cette substance absolument infini. En ce sens, les religions révélées sont à classer pour le philosophe au rang des erreurs qui, non seulement sont le signe qu'il n'est pas libre, mais entretiennent de plus cet état d'asservissement. L'erreur vient du fait que les hommes pensent que Dieu a tout fait en raison de l'homme. C'est ici un mécanisme anthropomorphique: les hommes ont dessiné un Dieu à leur image. L'Ethique nous éclaire sur ce mécanisme: à partir de notre complexion affective, entendons nos goûts et nos dégoûts, nos amours et nos haines, nous avons projetais dans les cieux une entité qui nous correspond. 

scientifique

« certaines ne sembleront pas aussi absurdes aux siècles futurs.

Certaines autorités sont valables, d'autres sont douteuses.

Enfin, si les méthodes scientifiques sontgénéralement les plus fiables, elles ne sont pas infaillibles et ne répondent pas à toutes les questions.L'épistémologie contemporaine définit quelques critères applicables à la connaissance scientifique.

Les hypothèses doivent être testables et testées plusieurs fois.

Lesthéories doivent être les plus explicatives possible et les plus reconnues par la communauté des chercheurs, mais demeurent toujours en principe révisables.

Lesobservations doivent être objectives.

Mais de larges zones d'ombre demeurent.

Et cela spécialement dans les domaines peu accessibles à la réflexion scientifiqueparfaitement objective, là où des valeurs et des interprétations culturelles interviennent.2)Le bout de lin où on trouve le corps d'un homme qui a été crucifié, et qui ressemble beaucoup à la représentation qu'on fait de Jésus Christ ! Et les scientifiques ontbien prouver que c'était probablement lui ! (expliquer plus en détails).3)Nietzsche → « la science elle aussi se fonde sur une croyance, il n'est point de science "sans présupposition" »→ L'exclusion de toute conviction dans le principe d'objectivité se fonde sur une croyance non démontrée en la nécessité de la vérité.

La science a pour origine unecroyance: elle exclut l'opinion et pourtant elle est fondée elle même sur la croyance qu'il n'y a rien de plus nécessaire que la vérité.Ce texte est un extrait du Gai Savoir, œuvre de Friedrich Nietzsche où le philosophe expose son point de vue concernant les fondements de la science et étudie lerapport entre la vérité et les sciences, réfutant l'objectivité absolue accordée généralement à la science au XIXe siècle.

Ainsi, l'auteur assoit sa thèse en débutant aveccet à priori même : « […] dans le domaine de la science, les convictions n'ont pas droit de cité » mais il opère plus tard à un renversement, en posant la question de lanécessité de l'existence d'une conviction pour que l'entreprise scientifique existe.

L'extrait s'achève avec la réponse – qui est à la fois critique – que donne Nietzsche :« il n'est pas de science sans postulat ». TR : La religion se nourris alors de la connaissance scientifique comme on a pu le voir avec le morceau de lin.

Mais, la connaissance scientifique se base aussi sur lescroyances dans la mesure où toute recherche de connaissance scientifique se base sur la croyance qu'il n'y a rien de plus nécessaire que la vérité. III- Avoir des croyances, est-ce manquer de liberté ? (voir cours sur la liberté). 1)Au premier abord, on peut penser que croire en Dieu par exemple c'est manquer de liberté dans la mesure où certaine chose sont privé aux croyants, de même dansla religion musulmane : les femmes sont-elles libre de porter la burqua et de se faire battre par leur maris ?2)La religion en elle-même n'est pas un manque de liberté mais elle pousse certaines personnes à aller jusqu'au paroxysme de la croyance → Dans les paysmusulmans, la tradition de la religion a poussé les croyants que la femme est inférieure et qu'elle ne sert qu'à procréer.3)Pourtant, l'acte de croire en lui même est une liberté, nous sommes libres de croire ou non à Dieu, tout comme nous sommes libres ou non d'admettre pour vrai despropositions La religion, du latin religare, est de l'ordre de ce qui relie deux entités ontologiquement distinctes et inégales.

Elle affirme par ce lien une dépendance entre d'une partune créature, imparfaite et contingente, et de l'autre un créateur, parfait et nécessaire.La religion est donc une entreprise d'asservissement visant à contenir l'homme en chacun de ses instincts.

Spinoza: Deus sive natura Spinoza part d'une identificationentre d'une part le réel, et d'autre part Dieu.

Dieu, c'est en somme tout, l'ensemble du réel, et en ce sens, nous sommes nous-mêmes des modes de cette substanceunique.

Aucune transcendance donc de l'instance divine, aucune séparation entre le créateur et ses créatures.

Spinoza propose une religion naturelle où tout est unepartie de cette substance absolument infini.

En ce sens, les religions révélées sont à classer pour le philosophe au rang des erreurs qui, non seulement sont le signequ'il n'est pas libre, mais entretiennent de plus cet état d'asservissement.

L'erreur vient du fait que les hommes pensent que Dieu a tout fait en raison de l'homme.

C'estici un mécanisme anthropomorphique: les hommes ont dessiné un Dieu à leur image.

L'Ethique nous éclaire sur ce mécanisme: à partir de notre complexion affective,entendons nos goûts et nos dégoûts, nos amours et nos haines, nous avons projetais dans les cieux une entité qui nous correspond. Conclusion : En ce sens, les connaissances scientifiques n'abolissent pas toute croyance dans la mesure où parfois, ces connaissances amènent à croire encore plusfort à une religion, comme on l'a vu avec le morceau de lin.

De plus, c'est à la base des croyances que les connaissances scientifiques se font, comme Nietzsche l'adémontré.

Mais c'est alors un problème de liberté qui s'est posé, un croyant n'est-il pas asservi ? On peut alors voir que les croyances sont et ne sont pas une liberté.En effet, d'un sens nous sommes libre de croire en ce que nous voulons, mais il existe certains asservissement dans la religion que certains pratiquent.

En ce sens,l'homme qui croit en Dieu l'a choisit, et a donc choisit par la même occasion de perdre un peu de sa liberté.

Il est donc bien conscient de son asservissement ici.

Laliberté divine … cours sur la liberté !. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles