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La Malibran

Publié le 22/02/2012

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1808-1836 Les quatre vers de Lamartine gravés sur le tombeau de la Malibran dans le cimetière de Laeken sont plus qu'un dernier hommage rendu à la grande cantatrice ; ils symbolisent en quelque sorte les dons miraculeux de cette femme exceptionnelle : Beauté, génie, amour furent son nom de femme Inscrit dans son regard, dans son cOeur, dans sa voix, Sous trois formes au ciel appartenait cette âme, Pleurez terre et vous cieux, accueillez-la trois fois Combien devait être fascinant le modèle avec l'âme passionnée que nous lui connaissons et cette voix unique qui, comme l'écrivait le grand critique musical Fétis, "par la réunion des deux voix de contralto et de soprano aigu, frappait toujours d'étonnement ceux qui l'entendaient passer de l'une à l'autre avec des traits hardis, rapides et qui ressemblaient à rien de ce qu'on avait entendu". Du jour au lendemain, n'ayant pas encore vingt ans, Maria Felicia Malibran, inconnue la veille, conquit Paris un soir de janvier 1828 dans un gala donné à l'Opéra. Elle était fille du célèbre ténor espagnol Manuel Garcia et elle arrivait d'Amérique, où son père l'avait emmenée trois ans auparavant avec toute sa famille pour fonder là-bas une troupe d'Opéra italien.

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