Devoir de Philosophie

La morale est-elle une maladie ?

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

morale
Lorsque le sujet agit moralement, loin d'être contraint, il est libre. C'est que l'obligation n'a de sens que si et seulement si le sujet a le choix. C'est pour cela que Rousseau dans la « Profession de foi du vicaire savoyard » du livre IV de l'Émile lui fait dire que c'est la conscience qui fait de l'homme un être libre. Sans conscience, il n'aurait d'autre raison d'agir que son intérêt. La conscience lui propose le bien moral comme fin. Dès lors, non seulement la morale fait que l'homme est un homme et non une bête, mais en outre, loin de, la perte de la conscience morale serait au contraire ce qui lui ferait perdre la condition de tout affranchissement, à savoir la liberté.
morale

« que serait ceux de dieux.

Il n'y a donc pas de confession mais une certaine introspection qui vise la mêmeréconciliation.Au final, l'idée d'un mouvement cathartique, de révélation et de mise en accord est présente dans les deuxconceptions. Ce qui débouche sur l'idée qu'il y a bien une partie de nous qui s'oppose a ces conceptions morales.

Et qu'en s'ybornant, nous nions une part de nous même quitte à refouler nos pulsions naturelles. 2) Freud et Nietzsche remettent tout deux en question les bienfaits de la conscience morale : Nietzscheparlera de maladie. 1) Freud, La morale, source du refoulement Il définit Le surmoi comme une instance inférée par nous, la conscience morale une fonction que nous lui attribuonsà côté d'autres, ayant à surveiller et juger les actions et les visées du moi, exerçant une activité de censure.Le sentiment de culpabilité, la dureté du surmoi, est donc la même chose que la sévérité de la conscience morale ; ilest la perception, impartie au moi, de la surveillance à laquelle celui-ci est ainsi soumis.

Il est l'évaluation de latension entre les tendances du moi et les exigences du surmoi, et l'angoisse devant cette instance critique qui est àla base de toute la relation,Le besoin de punition, est une manifestation pulsionnelle du moi qui est devenu masochiste sous l'influence dusurmoi sadique, c'est-à-dire qu'il utilise, aux fins d'une liaison érotique avec le surmoi, une part de la pulsion à ladestruction interne qui est présente en lui.On ne devrait pas parler de conscience morale avant qu'un surmoi ne soit susceptible d'être mis en évidence ; quantà la conscience de culpabilité, il faut concéder qu'elle existe antérieurement au surmoi, donc aussi à la consciencemorale .

Elle est alors l'expression immédiate de l'angoisse devant l'autorité externe, la reconnaissance de la tensionexistant entre le moi et cette dernière, le rejeton direct du conflit entre le besoin d'être aimé par cette autorité etcette poussée vers la satisfaction pulsionnelle dont l'inhibition engendre le penchant à l'agression.

Car si Lesinterdits maîtrisent les pulsions par la force.Les valeurs les maîtrisent par la conscience.Seulement, la frustration des pulsions humaines, est lourdes à supporter par l'individu.

C'est pourquoi, une sorte dezone de décompression (l'inconscient) s'est constitué dans notre cerveau.

Nos « désirs contrariés » engendrent laviolence des frustrations.

Ceux-ci aboutissent aussi a des maladies psychique et psychopathologique du typepsychose. Bien que nous soyons tous affectés par les contradictions entre le ça et le surmoi, et donc un peu un peu névrosés,le psychotique est dans un état provoqué par l'exacerbation de cette celle-ci.

C'est le rôle de la psychanalyse quede mettre le doit sur ces maux et de révéler ces refoulements, cette partie de l'inconscient au sujet.

Tout comme laconfession, elle relève de la catharsis, logothérapie.

(cure cathartique). 2) Nietzsche est au fondement de la critique de la morale moderne.Pour Nietzsche, la morale se fonde d'abord en négatif. La morale chrétienne s'apparente au combat de la Judée contre Rome.

La morale résulte d'une mise à distanceoriginaire entre les hommes.

Nous avons d'un côté les maîtres, les dominants, qui ne sont dominants qu'en regardd'une population considérée comme "méprisable".

Les maîtres ne sont maîtres qu'avec leur contre-bas, l'esclave.Notez au passage que le maître n'est pas un surhumain au sens Nietzschéen, car l'homme fort de Nietzsche sepasse bien d'une cour, d'un contrebas. Et commence l'insurrection des esclaves dans la morale.

Les esclaves sont impuissants et veulent la puissance,veulent être les maîtres.

Leur haine, leur ressentiment va forger la morale.

Puissance, richesse, luxe, sexe, toutesces valeurs seront niées, la vie elle-même sera niée.

Le monde des esclaves est un contre-monde, un monde quilutte contre l'extériorité, contre l'autre, l'étranger.

L'esclave est réactif.

L'esclave crie "Non".Le ressentiment est ainsi l'instrument de la civilisation.

L'homme faible, apprivoisée, pacifié devient la fin, le but del'humanité.

C'est alors que la conscience morale s'oppose à la volonté de puissance de l'homme : celui-ci occupé aregarder en bas ne regarde pas vers le haut.

Les valeurs morales, les lois ont donc été crées par les faibles pour seprotéger des forts.Celui-ci s'intéresse également à la faute :Nietzsche la mauvaise conscience, cette maladie de l'esprit qui nous envahit, nous rend coupable.

Et il relève dansla langue allemande une étrange parenté entre le terme "Faute" et le terme "Dette" tous deux "Schuld".

La fauteserait-elle une dette ? La faute impliquerait-elle un créancier ? Un contrat ? La généalogie de la mauvaise conscience est selon Nietzsche la suivante : 1 ) La souffrance morale trouve son origine dans le lien entre un créancier et un débiteur.

La nuisance, le mal fait àindividu va se traduire par la souffrance du coupable.

Le créancier va punir avec cruauté le débiteur, le faire souffrirdans une atmosphère de festivité ;. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles