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La nature est-elle la norme ?

Publié le 19/08/2012

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D’ailleurs la religion est fondée sur une adoration : La religion a été définie pour la première fois par Cicéron comme « le fait de s'occuper d'une nature supérieure que l'on appelle divine et de lui rendre un culte «. D’ailleurs, il est vrai que certaines religions imposent le respect de la nature comme une citation de la bible : « Oui, et moi, le Seigneur, j'ai aussi destiné la chair des bêtes et les oiseaux de l'air à l'usage de l'homme avec actions de grâce; toutefois, il faut en user avec économie. "Et il m'est agréable que l'on en fasse usage qu'en hiver ou quand il fait froid ou en temps de famine « D&A 49:12-13. Il en est de même pour les religions des indiens d'Amériques, des Maori ou d'autres tribus très anciennes qui montrent un attachement profond au respect de la nature ainsi que la plupart des croyances païenne. On remarque donc une unicité entre la nature, un rapport harmonieux que les religions veulent entretenir entre l’homme et la nature. Cette dernière est souvent perçue comme la mère nourricière, protectrice et on la retrouve sous cette forme privilégiée dans divers domaines tels que la poésie (Rimbaud par exemple), les croyances et la plupart des esprits en général comme actuellement avec l’écologie. De cette manière la perception de la nature n’est pas un phénomène éphémère mais cette préoccupation et ce respect imposé par la nature existe depuis des siècles. Cela nous conduit à penser que la nature est tant adulée car au fond, c’est grâce à elle et toutes ses lois qui fondent l’humanité et l’univers qu’on doit notre propre existence sur Terre.


« d'amour d'une mère pour son enfant.

Ces actes contre nature sont si nombreux, si fréquents qu'on se demande s'il est si naturel à l'homme de se conduireconformément à la nature.

Il semble plus juste de se passer de l'idée d'une norme naturelle pour expliquer ce qui est autorisé et ce qui est interdit.

Le crime ne répondpas aux normes d'une société, pour autant il est naturel et normal puisqu'il a une fonction dans celle-ci.

La norme s'oppose donc à la Nature La norme exclutl'accident, pourtant « naturel »...

A considérer à présent la « normalité » au sens de « norme », il apparaît contradictoire d'associer ce terme aux productionsnaturelles : car une norme, c'est une règle par rapport à laquelle sont fixés les jugements de valeur.Ensuite, du fait de cette société qui nous conditionne, nous pouvons avoir du mal à introduire la notion de nature dans la communauté actuelle qui a ses proprescodes, ses propres sciences de l'homme, de la vie sociale, de la nature en tant que telle.Ainsi la norme dans notre société a un sens paradoxal a la nature car la société travaille à établir des règles, à évoluer à mettre en place des acquis afin d'échapper à ladimension aléatoire de la nature à construire un monde solide, sophistiqué, technologique, scientifique, politique et social.

On remarque donc que la définition initialede la nature s'écarte peu à peu de celle de la norme, la rendant problématiqueLes pensées des hommes ne peuvent donc pas être forcément naturelles dans le sens d' innées car l'homme travaille à avoir un esprit critique afin d'être moins naïf,moins crédule, moins désinvolte, plus réfléchi tout en y assimilant des comportements naturels : la logique, la sincérité, l'honnêteté.

Pour ainsi dire, l'homme se trouveêtre un amalgame, un mélange hétérogène entre l'instinct primitif et une conscience scientifique réfléchie.La notion de naturel montre des contradictions avec celle de « normal » : dire la vérité est considérée comme normal et inné mais mentir peut aussi être habituel,spontané et instinctif chez certains individus car il s'agit d'une pratique répandue mais peu correcte.

Les normes auxquelles l'homme doit se soumettre, celles du bienet du mal, du convenable et de l'inconvenant, du juste et de l'injuste, ne sont pas toutes initialement inscrites en sa nature.

Ces normes sont pour la plupart culturellesalors il n'y a pas de sens à condamner certains actes au nom de l'argument qu'ils seraient contre nature.Les pensées de l'homme sont formatées depuis son plus jeune âge par son environnement proche et les formes d'art et d'artifices, en totale contradiction avec le sensinitial de nature, lui sont inculquées.

En effet, l'art est désormais une tradition qui est encrée dans notre culture depuis bien des millions d'années Au temps de lapréhistoire, il est vrai que l'apparition de l'art chez les humains a été un facteur déterminant qui a permit de différencier les diverses espèces appartenant à la lignéehumaine qui a ensuite débouché sur les êtres que nous sommes actuellement.

De cette manière, l'absence totale d'artifice et d'art, ce qui correspond à la définition dela nature n'est pas considéré comme habituel, dans la norme.

Un comportement naturel peut donc apparaître comme anormal de même qu'un comportement anormalpeut se percevoir comme dans la norme.

Dans ce cas là, l'importance de l'esthétique dans notre société est considérée comme normale voir même indispensableparfois alors que c'est contraire à la logique de la nature, notion qui évoquant la simplicité.

Ceci nous confirme une nouvelle fois que ce qui peut être naturel n'est pasforcément considéré comme commun.De plus, le corps humain est façonné par la nature et donc innée.

Sa plastique peut être perçue selon les cultures comme normale ou non.

Ainsi la norme repose sur labeauté, alors que la laideur constitue un accident, une privation de matière absolue.

En citant le sombre exemple des nazis pendant la seconde guerre mondiale quiont établie leur propre norme avec la hiérarchie des races.

Ainsi, la race aryenne était pour eux légitime et tous les gens de couleurs, populations considérées commenaturelles au sens de normales dans le reste du monde, apparaissaient comme anormales, étrangers, antinaturelles et absurdes.

Ainsi il s'agit d'un exemple mettant encause les pensées des hommes qui illustre bien la dualité et l'ambigüité des deux termes.Il est de même pour la définition de naturel : qui est sans affection dans ses sentiments.

Il y a beaucoup à dire sur les passions qui dévorent les hommes.

Ici, le naturelne parait pas anormal mais plutôt inenvisageable.

L'affection, l'amour est l'essence même des hommes et cette notion de naturelle est alors contredite par l'esprit et parle cœur.

Ceci dit, ce principe de l'amour n'est pas vérifié chez les animaux, donc l'affection chez eux n'est pas ordinaire, et est inhabituelle donc anormale de ce pointde vue.Le terme de normalité dépend pour beaucoup du point de vu où l'on se place.

Par exemple, l'état naturel de santé est d'être en bonne santé or il est tout aussi naturelde tomber malade, ceci dit il n'est pas régulier, habituel de l'être donc ca ne s'inscrit pas dans la norme.

D'un autre point de vue cette fois-ci : les petites communautéscomme celle des gothiques trouve l'attirance des enfers, du sang, du coté sombre de la mort tout à fait naturel or l'avis général veut qu'on trouve cela absurde.

Ainsiune idée qui est naturelle et normale pour certains peut être perçue complètement différemment par d'autre.

Le naturel au sens de normal dépend donc du point de vude la personne mais pas seulement car il faut prendre en compte ses expériences passées, ses penchants eux-mêmes issus de la nature car ils sont instinctifs.Pour ainsi dire, on parle de « naturel » pour qualifier le propre du monde physique, ce qui n'est pas dû au travail de l'homme, soit ce qui n'a pas été acquis ou modifié.En revanche, est dit « normal » ce qui est conforme à une moyenne considérée comme une norme ; ce qui découle donc de la culture, ce qui est ordinaire,habituel.Enfin, comme nous l'avons dit précédemment, ce qui est perçu comme naturel dépend de la vision dans laquelle on se place.

la domestication de la Nature quipourrait apparaître naturel par la norme est particulièrement visible dans les commandements religieux ou moraux : défendre de tuer, c'est extraire l'être humain deson animalité pour conférer à l'humanité une valeur supérieure.

Il n'y a guère de « normes » dans les communautés animales puisqu'elles ne possèdent pas deconscience d'exister : la norme est également l'expression d'une distance réflexive vis-à-vis de ce qui est naturel ou innéAinsi, la problématique initiale est donc belle et bien fondée : Il est impossible à l'homme d'analyser définitivement ce qui lui est inné, comme les besoins, et tout cequi peut être superflu mais que l'homme ne peut se résoudre à abandonner.

La nature au sens de naturel joue effectivement un grand rôle dans la vie d'un homme carc'est par rapport à ce critère qu'il va forger son caractère afin d'être accepté entièrement dans la communauté qu'il a envie d'intégrer.

L'homme va donc prendrecomme modèle la nature propre à la société à laquelle il veut appartenir.

Ensuite, savoir s'il s'agit d'une bonne chose ou non est une question difficile car dans tous lescas, l'homme va changer pour faire partie de la norme, pour lutter contre le rejet et par conséquence sa vrai nature, son caractère initial va disparaître.

Pour ainsi dire,l'homme va devoir montrer des signes et parfois des rituels d'appartenance à une communauté, ce qui ressemble beaucoup à ce que prône la religion.

On peut citer lareligion catholique.

En effet, pour appartenir a cette religion, le facteur l'hérédité joue un rôle.

Si les parents sont catholiques, les enfants le seront presqueautomatiquement (sauf en cas d'athéisme donc en cas d'exception).

On note que la nature intervient dans l'héritage car le processus d'ascendance est dit naturel etnous l'avons vu précédemment avec le cycle de vie de la plante.

Pour en revenir au catholicisme, les traditions suivantes sont de se faire baptiser, d'exprimer sesmotivations quant au choix de la religion, de suivre le catéchisme avec un prêtre, ayant le rôle de maître d'apprentissage, de faire sa petit communion, profession defoi et sa confirmation, et enfin d'aller à la messe préférablement afin d'appartenir bel et bien à cette religion.Mais cette vision, profondément ancrée dans la tradition chrétienne, fait de la Nature un instrument de Dieu.

De ce fait, la Nature peut être considérée comme unecréation non habitée par un esprit supérieur, on ne peut donc pas penser ses propres conceptions en termes de « valeurs ».D'ailleurs la religion est fondée sur une adoration : La religion a été définie pour la première fois par Cicéron comme « le fait de s'occuper d'une nature supérieureque l'on appelle divine et de lui rendre un culte ».

D'ailleurs, il est vrai que certaines religions imposent le respect de la nature comme une citation de la bible : « Oui,et moi, le Seigneur, j'ai aussi destiné la chair des bêtes et les oiseaux de l'air à l'usage de l'homme avec actions de grâce; toutefois, il faut en user avec économie.

"Et ilm'est agréable que l'on en fasse usage qu'en hiver ou quand il fait froid ou en temps de famine » D&A 49:12-13.

Il en est de même pour les religions des indiensd'Amériques, des Maori ou d'autres tribus très anciennes qui montrent un attachement profond au respect de la nature ainsi que la plupart des croyances païenne.

Onremarque donc une unicité entre la nature, un rapport harmonieux que les religions veulent entretenir entre l'homme et la nature.

Cette dernière est souvent perçuecomme la mère nourricière, protectrice et on la retrouve sous cette forme privilégiée dans divers domaines tels que la poésie (Rimbaud par exemple), les croyances etla plupart des esprits en général comme actuellement avec l'écologie.

De cette manière la perception de la nature n'est pas un phénomène éphémère mais cettepréoccupation et ce respect imposé par la nature existe depuis des siècles.

Cela nous conduit à penser que la nature est tant adulée car au fond, c'est grâce à elle ettoutes ses lois qui fondent l'humanité et l'univers qu'on doit notre propre existence sur Terre. Pour conclure, la notion de naturel s'accorde dans un premier temps parfaitement avec la norme.

Il est effectivement courant de parler de la norme dans le sens « c'estnaturel ».

Mais en poussant la réflexion un peu plus loin, des contradictions nous sont apparues.

La normalité repose sur des fondements naturels mais notreconditionnement dans la société et les règles que nous devons suivre pour y être acceptés, autrement dit la part artificielle, interfèrent avec notre comportementprimaire animal, la part naturelle de l'homme.

Ainsi la normalité dépendrait du siècle, de la culture, de notre environnement social de l'époque et ne serait en aucuncas profondément encrée.. »

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