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La Notion de la logique en philosophie

Publié le 08/06/2012

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1. La logique comme science. - Dire que la Logique est une science, c'est dire qu'elle est un système de connaissances certaines, fondées sur des principes universels. En cela, la Logique philosophique diffère de la Logique spontanée ou empirique, comme ce qui est parfait diffère de ce qui est imparfait. Car la Logique naturelle n'est rien d'autre que l'aptitude innée de l'esprit à user correctement des facultés intellectuelles, mais sans être capable de justifier en raison, par recours aux principes universels, les règles de la pensée correcte.

2. La science des lois idéales de la pensée. - La logique n'a pas pour but de définir ce qui est, mais ce qui doit être, à savoir ce que doivent ètre les opérations intellectuelles pour satisfaire aux exigences d'une-pensée correcte. Elle établit des conditions, non pas d'existence, mais de légitimité.

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« savoir, en vue de déterminer les règles d'emploi de cet instru­ ment, c'est-à-dire les conditions auxquelles la raison devra se conformer pour opérer avec ordre, facilement et sans errez;,r dans l1 recherche et la démonstration de la vérité.

C'est là le sens le plus général des différentes définitions de la Logique.

Qu'on l'appelle, avec Port-Royai, l'art de penser, ou l'art de juger, ou encore la science du raisonnement (ARISTOTE) ou l'art de la conséquence (STUART MILL), il s'agit toujours de souligner son rôle instru­ mental dans l'exercice de la pensée et l'organisation du savoir.

1.

La logique comme science.

- Dire que la Logique est une science, c'est dire qu'elle est un système de connaissances certaines, fondées sur des principes universels.

En cela, la Logique philosophique diffère de la Logique spontanée ou empi­ rique, comme ce qui est parfait diffère de ce qui est imparfait.

Car la Logique naturelle n'est rien d'autre que l'aptitude innée de l'esprit à user correctement des facultés intellectuelles, mais sans être capable de justifier en raison, par recours aux principes universels, les règles de la pensée correcte.

2.

La science des lois idéales de la pensée.

-.

La logique· n'a pas pour but de définir ce qui est, mais ce qui doit être, à savoir ce que doivent ètre les opérations intellectuelles pour satisfaire aux exigences d'une-pensée correcte.

Elle établit des conditions, non pas d'existence, mais de légitimité.

a) Logique et Psychologie.

C'est ainsi que la Logique se dis­ tingue de là partie de la psychologie qui concerne la raison et les différentes opérations de l'esprit.

La psychologie, en effet, décrit les opérations de l'intelligence, c'est-à-dire qu'elle procède à la manière des sciences de faits, en vue de définir des conditions d'existence.

La logique porte sur des conditions de droit et fournit des règles d'exercice et de validité.

Là-contre, certains logiciens ont soulevé des objections.

E.

GoBLOT prétend (Logique, n.

5) que la Logique n'!lst qu'une partie de la psychologie de l'intelligence, parce que toute l'œuvre du logicien consisterait à faire « l'inv~ntaire des modes de détermination des idées par les idées » : en vertu de cet inven­ taire, les modes reconnus valables seraient érigés en absolus et traités comme des impératifs.

Mais il.

est bien évident, ajoute GoBLOT, qu'au principe de cet art logique, il n'y a que des faits logiques, lesquels sont encore eux-mêmes des faits naturels.

Il y a dans cette objection une grave équivoque.

En effet, les notions logiques sont bien dégagées de l'expérience que nous faisons de notre comportement logique.

Mais cela ne signifie. »

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